Dans ce 9e Simem (Salon International du Médicament et de l'Equipement Médical), la présence française est très remarquée, notamment à travers un pavillon qui charrie d'énormes possibilités de partenariat. Lequel pavillon est organisé par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Marseille -Provence. M.Patrick Morand, en sa qualité d'élu de cette dernière et qui conduit la délégation française à la faveur de cet événement où sont finalement représentées plus de trente entreprises de différentes régions françaises, rappelle l'appui inconditionnel de son pays à la filière du médicament en Algérie. Selon lui, il s'agit désormais pour la partie française d'accompagner plus de soixante entreprises algériennes dans l'option générique, irrévocable. Un choix qui est également assorti de la nécessaire mise à niveau de toutes les entités nationales qui versent dans la pharmacopée. A priori, les Français qui participent ainsi pour la troisième fois à cette manifestation, semblent avoir reçu, cinq sur cinq, le message du gouvernement algérien ; c'est-à-dire celui consistant à encourager le développement du générique, mais aussi le nécessaire équipement des hôpitaux et autres laboratoires du territoire en matériel moderne. Tel qu'édicté par le programme présidentiel pour les prochaines cinq années. Finalement, et à entendre les intervenants de la CCI, la France semble s'emparer plus que jamais du dossier du générique algérien qu'elle entend finaliser dans une action concertée avec les partenaires nationaux. Toutes les étapes menant à la concrétisation de cet engagement de taille sont sitôt prises en compte, explique-t-on. Ce qui va en droite ligne des préoccupations des autorités algériennes dont le principal souci est de réduire la facture du médicament. Toute une panoplie d'offres de partenariat, que l'on juge considérable, est de ce fait établie. Avec à la clé, un transfert de technologie certain. L'on échafaude déjà pour cette offre globale moult alliances afin de répondre immédiatement à cet impératif. Soit le choix du générique à destination du patient algérien. Rappelons que depuis toujours, la CCI Marseille-Provence oeuvre afin de renforcer les liens qui unissent la France et l'Algérie. Pour des raisons historiques évidentes, mais également en raison d'un réel potentiel de développement. Dès les années 90, cet organisme conduit des opérations visant à appréhender l'espace méditerranéen comme une zone géographique majeure. De la sorte,et alors que l'Algérie vient d'engager de profondes réformes, notamment celles révolutionnant le système de santé national, avec en parallèle un privé dont l'on escompte la contribution, l'on ne peut qu'assister à une prise de conscience mutuelle à même de créer un contexte favorable à l'émergence d'initiatives. Dans ce sens, et au-delà des considérations de portée générale, la CCI Marseille a à son actif bien des réalisations concrètes sur le sol algérien. Particulièrement en matière de coopération. Elle travaille en effet, dans la région d'Oran sur la mise en place d'un programme d'accompagnement aux entreprises souhaitant se développer à l'international. Côté formation, la CCI Marseille est partenaire de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris pour la création d'une école supérieure algérienne des affaires dénommée ES2A sous l'égide de l'ambassade de France et des partenaires algériens. Alors que l'Ecole de commerce de Marseille -Euromed Marseille- poursuit ses actions de formation de cadres algériens en matière d'urbanisme et de politique de la ville.