Parmi le groupe de conseils, on reconnait outre, Me Miloud Brahimi, Me Kamel Maàchou, Amine Benkraouda, toujours discret, Mohamed Fetnassi, Me Fayçal Benabdelmalek, Me Samia Moualfi, Me Djemil Chelgham, toujours le sourire en coin, cherche visiblement un ancien confrère, genre, Me Badereddine Mouloudji, Mohamed Nadjib Bitame du bâtonnat de Batna, Me Messaoud Benkraoua, Me Ratiba Tennah, venue suivre les élans de ses consoeurs et confrères, Me Ouali Salem, Me Moenès Lakhdhari, Me Kamel Alleg, Me Khémissi Zéraïa. Oubliant durant quelques instants les nombreuses interventions des confrères, Me Ibtissem Salhi, l'avocate du barreau de Sétif, constituée par une entreprise qui travaillait avec le groupe Mazouz, s'affairait à revoir sa copie pour être prête à défendre les intérêts de la société, le jour J i.e. Le samedi. Effectivement, elle était décidée à étaler la vérité de faits devant la composition pénale, en insistant sur son intégrité. Cette situation fait l'unanimité chez la défense qui est en train de démontrer jour après jour, que le trio de magistrats évolue comme trois ides dans une eau claire! Sinon, les vieux conseils rompus aux luttes contre les déviations des juges ou du parquetier. Au milieu de la salle, est sagement assise, Yamina-Nouria Zerhouni,l'ex- wali qui devait maudire le jour où une personne l'informait qu'elle venait d'être nommée à Boumerdès, alors qu'elle était en retraite méritée! Me Fafa promet de faire court car «il n'y a pratiquement rien à dire sauf les demandes étourdissantes du parquet. La Cour suprême nous a sincèrement relaxés! Oui, relaxés, même ce n'est pas son job!», lance Me Fafa qui est, à cet instant précis, interrompue par les stridents youyous qui se firent entendre du 1er étage de la cour où se tenait la cérémonie de prestation de serment des quelques centaines de nouveaux stagiaires! Dounia zed Guellati, la présidente sourit et marmonna en direction du plaideur: «Ils ont dû entendre, depuis la salle d'en haut, votre dernière phrase, Me!» Me Fafa fut flattée par ce compliment inattendu et reprit son intervention basée uniquement sur le droit! «Je me demande si votre gentillesse ne cache pas un K.-O. technique né des futures délibérations et j'espère que votre verdict sera à la hauteur des espoirs de la défense qui a été trop malmenée au tribunal et à la chambre correctionnelle.» Des rires accueillirent ce délicieux commentaire lancé en direction de la composition pénale, qui est en train de démontrer jour après jour, qu'elle évolue comme trois ides dans un aquarium! Sinon, les vieux conseils rompus aux luttes contre les déviations des juges ou du représentant du ministère public, seraient au bord de la révolte! Et parmi ces défenseurs, nous nommons sans hésiter, Me Miloud Brahimi, Me Khaled Berguel, Me Amine Benkraouda, Me Zakaria Zerak, Me Khemissi Zéraïa, Me Abdelhamid Benbouzid de Tlemcen, Me Messaoud Kraoua, Me Kamel Maàchou, Me Mouenès Lakhdari, Me Salem Ouali. Entre-temps, Me Zéraïa défendait Mazouz qu'il a présenté comme «le richard de père en fils» et non comme un nouveau riche que la cupidité a rongé! Il a réaffirmé sa totale confiance en la composition pénale, qu'il a prié de bien revoir le dossier, sans les déchets d'une enquête préliminaire bâclée, parce qu'il n'y a rien! «Mazouz est plus propre que la... propreté!» Conclut-il. «Ce dossier a été inventé de toutes pièces. Mazouz n'était pas le gestionnaire, mais l'associé dans l'entreprise!», a souligné la défense dont «l'un des plaideurs a rappelé que certaines personnes rongées par le succès de Mazouz, le qualifient de grand détourneur de deniers publics alors qu'une vérification approfondie de sa situation fiscale laisse entrevoir brillamment qu'il avait réussi à transférer 130 milliards de centimes au Trésor public, sans oublier que le tribunal a refusé d'entendre des témoins à décharge. C'est là une grave atteinte au principe d'égalité!». «Pour sa part, Me Ibtissem Salhi,de Sétif a demandé à exclure les poursuites des sociétés morales, en particulier parce qu'elles avaient été créées avant 2015, et qu'un compte attribué à la création d'activité d'entreprise d'un domaine de la création de la seule société n'a pas été bénéficiaire de privilèges injustifiés, et le conseil a souligné que le financement total de Bouteflika n'était pas du compte des sociétés, ce qui indique qu'il n'y avait pas d'éléments d'inculpation.»