L'examen du lancement de nouveaux projets d'unités de dessalement d'eau de mer a fait l'objet, hier, d'une réunion interministérielle. Selon un communiqué du ministère de l'Energie et des Mines, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, ont coprésidé une réunion de travail, consacrée à l'examen des moyens de renforcement des capacités nationales de dessalement d'eau de mer. Cette réunion a regroupé les représentants des deux ministères, le P-DG de l'Algérian Energy Company (AEC) et le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), ajoute la même source. La réunion a évoqué en particulier l'état des stations de dessalement d'eau de mer, notamment celle de Souk Tleta et de Magtaâ ainsi qu'aux modalités de lancement des nouveaux projets d'unités de dessalement inscrits dans le programme du gouvernement. Soulignant l'importance du programme de dessalement d'eau de mer, qui constitue une «option stratégique» retenue par le gouvernement pour la sécurisation de l'alimentation en eau potable, les deux ministres ont relevé «l'important apport»' de la production d'eau dessalée des 11 unités dans l'offre nationale d'eau potable. Ils ont, dans ce cadre, insisté sur la «nécessité d'engager, rapidement, avec toutes les parties concernées, des actions concrètes et de mener une réflexion approfondie afin d'assurer la Sécurité nationale d'approvisionnement en eau potable», indique le communiqué. À noter que les 11 unités de dessalement réparties sur neuf wilayas de la côte maritime ont une capacité de production totale de 2,1 millions de m3/j d'eau dessalée.