La Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou a abrité hier une rencontre sur l'économie du savoir et le développement des start-up. Plusieurs partenaires ont concouru à l'organisation de cette manifestation dont l'Anad, agence nationale destinée à l'accompagnement des jeunes promoteurs de projets. Dans son allocution d'ouverture de la journée, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargée de l'Economie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid a ainsi mis l'accent sur la volonté de l'Etat à accompagnent ces jeunes entités économiques qui sont selon lui, l'un des principaux vecteurs de l'économie de la connaissance. En effet, selon le ministre délégué, «l'évènement vise à construire un écho système fort à l'échelle locale ce qui n'est pas chose aisée, mais c'est quelque chose d'extrêmement important». L'orateur qui a remercié les organisateurs de l'évènement a estimé que l'Algérie est aujourd'hui devant des défis majeurs et devant un certain nombre de transitions économiques visant à passer vers une véritable économie de marché. Yacine El Mahdi Oualid expliquera que d'abord, c'est une transition énergétique pour une production plus respectueuse de l'environnement et une transition numérique avec de plus en plus d'administrations et d'entreprises économiques qui passent au digital» avant de mentionner que globalement «l'Algérie vit actuellement une transition générationnelle avec l'arrivée de la frange jeune qui est un véritable moteur de changement dans notre pays». Pour le ministre délégué, qui parlait devant un parterre de jeunes entrepreneurs, «une économie forte passe nécessairement par la mise en place de mécanismes à même de faciliter la vie aux entrepreneurs et également pour une économie plus ambitieuse dans laquelle la connaissance est un véritable pilier de la création de richesse et un capital de travail qui est un facteur de production».