Après la validation de la liste de l'unique candidat au poste de président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, celui-ci a programmé une conférence de presse ce soir, soit la veille de l'Assemblée générale élective de l'instance fédérale. Jusque-là, Amara n'a accordé qu'une seule interview aux médias, et c'était la Chaîne 3 de la Radio nationale. Le P-DG du groupe Madar-Holding avait déclaré: «Mon objectif est d'unir la famille du football algérien.» Il a aussi évoqué les grandes lignes de son programme de gestion de l'instance fédérale du football algérien. Sa liste contient, entre autres, 6 membres ou ex-membres du Bureau fédéral sortant (Amar Bahloul, Larbi Oumamar, Mohamed Ghouti, Hakim Meddane, Mohamed Maouche et Rachid Gasmi) ainsi que d'autres déjà passés par là comme Yacine Benhamza (sous Mohamed Raouraoua) ou encore Mouldi Aissaoui, ex-président de la FAF. Amara animera, ce soir, une conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes et surtout expliquer et donner quelques détails de son programme qu'il a annoncé, vendredi dernier, à la Radio nationale. La priorité du nouveau président de la FAF est bel et bien de revoir les statuts de la FAF et de les mettre en conformité avec celles de la FIFA comme l'exige justement cette instance. Mais avant, Amara doit certainement être appelé à expliquer sur quels critères il a choisi ses membres du futur Bureau fédéral. Il y a lieu de savoir sur ce cas précis ce qu'il en est de la relation FIFA-FAF ainsi que la FIFA et le MJS. Puisque le MJS avait même refusé de rencontrer le président de cette instance mondiale du football qui avait programmé une visite à Alger lors de la fin de mandat de l'ex-président de la FAF, Zetchi. Quelques précisions seront certainement demandées au candidat à la présidence de la FAF. Ensuite, il faut aussi savoir que le désormais ex-président du CR Belouizdad, explique comment compte-t-il réformer le football et le «rendre aux footballeurs». D'ailleurs, des membres de l'AG, dont Amara s'est enorgueilli d'en être le candidat, ont demandé le retour à l'ancien système des compétitions au moment où beaucoup de championnats amateurs n'ont pas encore démarré. Et là, il faut bien penser à la nouvelle DTN sur laquelle le nouveau président compte s'appuyer pour réorganiser le football national ainsi que, bien sûr du système pyramidal de notre football. De plus, et c'est d'importance capitale, il faut savoir quel est le programme du candidat Amara au sujet des académies du football. Quant à l'arbitrage, c'est une des interrogations les plus importantes, car elle a un lien direct avec la pratique du football et surtout l'assurance de l'intégrité, de l'équité et surtout combattre la corruption. Ce serait donc un volet d'importance capitale dans la mesure où il revient toujours au-devant de la scène. Un changement radical serait-il opéré de ce côté-là? Ce serait toute la question pour ce corps vital du football. Sur le plan administratif, il se pourrait donc bien qu'il y ait des changements au niveau de plusieurs de ces structures de la FAF. Côté équipes nationales, si du côté de la sélection «A», les choses sont bien claires, Belmadi n'aura donc aucun problème au vu des résultats «historiques» qu'il a réussi à concrétiser avec les Verts. Mais, qu'en serait-il pour les autres sélections et notamment des jeunes catégories? Enfin, reste à savoir qu'en sera-t-il de la répartition des tâches auxquelles Charaf-Eddine Amara va procéder avec les membres de son Bureau fédéral?