Le rôle de l´Andi est de communiquer fortement pour drainer les investisseurs étrangers à venir opérer sur le marché algérien. Malgré les appréhensions quelque peu négatives et parfois malveillantes colportées à l´égard de l´Agence nationale des investissements Andi, il est utile d´informer que depuis la défunte Apsi, 7100 projets productifs ont été réalisés ou sont en voie de l´être. Ces projets équivalent à 1000 milliards de dinars, soit plus de 10 Mds d´euros, ce n´est pas une mince affaire si l´on considère les 200.000 emplois authentiques déclarés auprès de l´Andi. M.Abdelmadjid Baghdadli a indiqué qu´il existe "230.000 entreprises actives". Ce tissu industriel de petites et moyennes entreprises pourrait se développer davantage avec la création d´entreprises de sous-traitance, pourvoyeuses d´emploi et de richesses. En effet, explique-t-il, une multinationale a besoin de cet élargissement pour mieux contrôler ses coûts de production. En plus des 230.000 entreprises existantes, les besoins de l´Algérie se chiffrent de 800.000 à un million d´unités selon des estimations récentes, c´est dire les besoins énormes d´investissement existants. Il a insisté dans ses propos sur le développement de l´information qui reste peu harmonisée, estimant nécessaire la construction d´un soubassement pour une formalisation de l´information qui intéresserait toutes les parties prenantes. S´exprimant sur la notion d´"échec" de tentatives de création d´entreprises, le DG de l´Andi ne s´émeut pas pour autant et de citer une étude française, concernant une période de 5 ans, qui montre que 50% des entreprises créées "meurent" au bout d´un an d´existence. C´est là un constat d´échec très relatif lié étroitement à la démographie dans un pays qui fait preuve d´une très grande flexibilité et où les choses bougent. Le rôle de l´Andi est de communiquer fortement pour drainer les investisseurs étrangers à venir opérer sur le marché algérien. Pour mieux aboutir dans cette optique, il est utile, a fait remarquer un journaliste de L´Expression, de faire contribuer nos antennes diplomatiques dans le monde, à l´instar de nombre de pays émergents voisins et amis, pour organiser rencontres, séminaires, expositions, conférences, visites dans notre pays... en un mot, rendre sa place de choix à la communication. Cette option de développement hors hydrocarbures choisie par l´Algérie obéit à une réalité universelle qui veut qu´un pays ne peut bâtir son développement sur la base d´un produit (pétrole) aux prix versatiles et dont il ne peut maîtriser les cours à long terme. Questionné sur les IDE, Baghdadli indiquera que les Anglais se bousculent dans le domaine de l´énergie, laquelle, rappellera-t-il en exemple, équivaut à 50% du coût d´une cimenterie. Le DG de l´Andi s´est félicité des "formidables" partenariats réalisés avec Orascom dans le ciment et avec le plus grand métallurgiste dans le monde, Mital.