La politique fasciste de l'Etat hébreu et ses récentes agressions contre le peuple palestinien, à El Qods-Est occupé et à Ghaza, faisant des centaines de victimes parmi lesquelles des enfants, continue à susciter une vague d'indignation, partout dans le monde. Si, dans les pays arabes, la tendance générale est à la condamnation officielle formulée de manière diplomatique, en Europe, au Canada et en Amérique latine, de nombreuses manifestations ont eu lieu, au cours desquelles les mots d'ordre étaient de venir en soutien au peuple palestinien martyr, spolié de ses terres et soumis aux agressions barbares de l'armée sioniste d'occupation dans l'indifférence la plus indigne d'un certain nombre de pays alignés sur les thèses du sionisme mondial. A Tunis et à Rabat, les manifestants ont dénoncé les attaques virulentes de l'Etat hébreu contre El Qods-Est où ses colons américano-israéliens cherchent à s'emparer des lieux saints musulmans et chrétiens afin de parachever la judéïsation totale de la ville ainsi que contre Ghaza. Mais ils ont aussi dénoncé, avec la même fermeté, la récente normalisation de certains pays arabes avec l'entité sioniste, la qualifiant de fait indigne. Munis de drapeaux palestiniens par centaines, ils ont scandé leur rejet de ces «normalisations diplomatiques avec l'ennemi sioniste» et réclamé un Etat palestinien avec El Qods-Est comme capitale, conformément aux engagements du Conseil de sécurité de l'ONU. Un Conseil qui brille par son silence et son impuissance à accoucher, même au forceps, d'une déclaration minimale. La Tunisie, membre non permanent, a présenté avec la Norvège un projet de déclaration exigeant de «l'entité sioniste d'arrêter les activités de colonisation, de démolitions et d'expulsions» des Palestiniens, y compris à El Qods-Est occupée», mais les Etats-Unis, opposés à toute initiative, l'ont bloquée. En France, ce sont plusieurs villes qui ont vu déferler les manifestants pro Palestiniens malgré un important déploiement des forces de l'ordre et l'interdiction formulée par les autorités. A Paris, 4200 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour un face-à-face tendu entre manifestants et forces de l'ordre qui appliquent des «consignes de dispersion systématiques et immédiate», avec usage de canons à eau et gaz lacrymogènes. Des heurts ont eu lieu à Barbès, au nord de la capitale où les manifestants ont crié «Palestine vivra, Palestine vaincra», malgré l'interdiction prise par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Une attitude dénoncée par les organisateurs qui ont souligné le caractère pacifique de leurs manifestations au contraire des autorités qui «cherchent des débordements» pour justifier les mesures. À Strasbourg, ils étaient 4000 dans la marche de solidarité avec le peuple palestinien pour réclamer le respect du droit international. Parmi les slogans, on entendait «Israël assassin», «Israël terroriste», «Enfant de Ghaza», «enfant de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine». Même ambiance à Toulouse où le cri «sauvez Ghaza» dominait le parcours. Des milliers d'autres manifestants étaient mobilisés à Londres et d'autres villes britanniques, au Canada, notamment à Montréal, ainsi qu'en Amérique latine pour clamer que «personne n'est libre quand d'autres sont opprimés». Sourd à cette vague d'indignation, l'entité sioniste poursuit son agression barbare.