Dans un contexte sanitaire particulier, les examens de fin d'année seront placés sous haute surveillance. La sûreté de la wilaya d'Oran a mobilisé 1 000 policiers, à l'effet d'investir les rues, pour faire respecter la loi, en vidant la rue des flâneurs susceptibles de troubler l'ordre public ou encore les règes de la bienséance, en sécurisant les centres d'examens du cycle primaire. C'est ce qu'ont affirmé les responsables de la cellule de communication et des relations extérieures près la sûreté de wilaya d'Oran, expliquant que le dispositif policier mis en place repose sur «la mobilisation des policiers en tenue et d'autres en civil dans les centres et les alentours des lieux de déroulement des épreuves». «Ce plan ne sera levé qu'à la fin des examens», a-t-on ajouté, soulignant que «des policiers seront visibles un peu partout dans les centres d'examens ainsi qu'aux alentours». Ce n'est pas tout. Dans les grandes artères et les axes routiers, des brigades mobiles sillonneront la ville et des brigades piétonnes se mêleront à la foule pour assurer la sécurité de ces chérubins, en plus de l'interdiction des stationnements devant les écoles abritant les épreuves, tout en assurant la fluidité de la circulation et l'instauration du respect du Code de la route. Toujours dans le cadre de ce plan, ces policiers sont appelés à multiplier les rondes, tout au long des épreuves, en sillonnant les quartiers abritant les écoles en question, tout en veillant à la non-violation des règles de la bienséance, d'autant plus que le coronavirus rôde, avec les risques de recrudescence. Au niveau national, pas moins de 853 000 élèves sont candidats aux examens leur permettant d'accéder au cycle moyen. Ces derniers sont dominés par la gent masculine. Ainsi, ils seront au nombre de 436 469 garçons contre 416 922 candidates, répartis entre les 14 472 centres d'examens, et ce selon un protocole sanitaire rigoureux.