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La présidentielle sans effet sur les négociations
Nucléaire iranien
Publié dans L'Expression le 12 - 06 - 2021

La présidentielle en Iran ne devrait pas avoir d'effet majeur sur les discussions en cours à Vienne pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, même dans le cas d'une victoire de l'ultra conservateur Ibrahim Raïssi. Les Iraniens sont appelés aux urnes le 18 juin pour désigner le successeur du président Hassan Rohani, principal architecte, côté iranien, de cet accord conclu en juillet 2015 entre la République islamique et le groupe dit 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie - et l'Allemagne). Pour plusieurs analystes, la perspective d'une entente permettant de relancer ce pacte torpillé par Washington en 2018 apparaît peu probable avant la tenue du scrutin, et l'accession à la présidence de M. Raïssi, donné favori de l'élection, ne devrait pas faire dévier la République islamique de sa politique de «patience stratégique» mise en oeuvre depuis le retrait des Etats-Unis de l'accord.
«La décision (d')un compromis sur le dossier nucléaire transcende les luttes entre factions (politiques iraniennes). Il s'agit d'un arbitrage entre la survie du régime liée à l'amélioration d'une situation économique interne dégradée et la volonté de préserver le statu quo sur le plan politique», analyse Clément Therme, chercheur associé à l'Institut universitaire européen de Florence. «Le dossier nucléaire (fait l'objet d') un consensus au sein de la République islamique», a rappelé mardi le porte-parole du gouvernement sortant, Ali Rabii: «Il n'est donc pas lié aux évolutions intérieures du pays et est pris en charge par les instances de haut niveau.»
En approuvant les pourparlers entamés à Vienne en avril, le guide suprême Ali Khamenei, ultime décideur sur la question nucléaire, a fixé la ligne: priorité à la levée des sanctions américaines réimposées ou instituées pendant la présidence de Donald Trump (janvier 2017 - janvier 2021). L'accord conclu à Vienne en 2015 offre à l'Iran un allègement des sanctions occidentales et onusiennes en échange d'un engagement de la République islamique à ne jamais se doter de l'arme atomique, et d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous un strict contrôle de l'ONU. Mais en dénonçant unilatéralement ce pacte en mai 2018, M. Trump a rétabli les sanctions américaines que l'accord avait permis de lever et a lancé une campagne de «pression maximale» contre l'Iran à coups de sanctions supplémentaires. Résultat: la plupart des investisseurs étrangers ont déserté l'Iran, qui s'est retrouvé coupé du système financier international avant de perdre un à un les clients de son pétrole, ce qui a plongé le pays dans une violente récession aux conséquences sociales dramatiques. En riposte, Téhéran a fait sauter depuis mai 2019 la plupart des limites qu'elle avait consenties sur son programme nucléaire. Ces derniers mois, l'Iran a multiplié ses désengagements, suspendant certaines inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et poussant l'enrichissement de l'uranium en isotope 235 jusqu'à 60% (très loin du plafond de 3,67% prévu par l'accord). Joe Biden, qui a succédé à M. Trump en janvier, dit vouloir réintégrer les Etats-unis à l'accord de Vienne.
Mêlant l'Iran et les autres Etats encore parties au pacte, ainsi que, indirectement, les Etats-Unis, les négociations en cours tendent vers ce but. La solution pour réintégrer Washington passerait par la levée des sanctions américaines demandée par l'Iran en échange du retour de Téhéran à l'application pleine et entière de l'accord de 2015. M. Raïssi, comme tous les autres candidats à la présidence, répète soutenir un tel arrangement. Le gouvernement modéré-réformateur de M. Rohani a promis aux Iraniens la levée des sanctions avant la fin de son mandat. Il espère un compromis à Vienne avant de passer la main, en août, au prochain président. Mais si aucun accommodement n'est trouvé d'ici là et que M. Raïssi est élu, celui-ci «devrait probablement agir en vue d'une conclusion rapide des négociations», estime le cabinet de conseil Eurasia Group dans une note. Selon lui, M. Raïssi engrangerait en effet «des bénéfices politiques importants» en cas de relance de l'accord: un tel scénario devrait entraîner «une forte croissance économique (...) tirée par une hausse des exportations pétrolières» et donnerait au gouvernement des marges pour maîtriser l'inflation galopante qui mine le pouvoir d'achat des Iraniens.


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