Le vice-président du Comité international olympique (CIO), John Coates, est arrivé, hier, au Japon, alors que les organisateurs des JO de Tokyo-2020 accélèrent leurs préparatifs à cinq semaines de l'ouverture de l'événement, reporté, à cet été, en raison de la pandémie. Avant l'arrivée de John Coates, plusieurs dizaines de personnes ont manifesté contre les JO dans la capitale japonaise, bien que de récents sondages montrent un affaiblissement de l'opposition de la population nippone. Dans la journée, les organisateurs de Tokyo-2020 publieront la version finale de leurs mesures de lutte contre le coronavirus contenues dans des «manuels» (playbooks) qui, selon eux, garantiront la sécurité des Jeux. Ils ont déjà annoncé des mesures telles que des tests quotidiens pour les sportifs et le suivi par GPS des journalistes, venant de l'étranger, dans le but de rassurer un public japonais méfiant et sceptique. Des sondages nationaux ont régulièrement montré que la plupart des Japonais s'opposent à la tenue des Jeux cet été, préférant un nouveau report ou une annulation. Mais avec la première équipe olympique - les joueuses de softball australiennes - déjà dans le pays et l'arrivée de responsables du CIO, certains éléments indiquent que l'opposition aux «JO de la pandémie» diminue. Un sondage réalisé début juin a révélé que la moitié de la population japonaise était favorable à la tenue des Jeux, et une nouvelle enquête d'opinion publiée, lundi soir, a montré que 64% des personnes interrogées étaient désormais pour la tenue des Jeux. Selon ce nouveau sondage réalisé par la chaîne de télévision publique NHK, 31% des personnes interrogées souhaitent l'annulation des Jeux, contre 49% en mai. Au total, 64% des personnes interrogées ont déclaré vouloir que les Jeux aient lieu, dont 29% sont favorables à une interdiction des spectateurs, 32% à une limitation du nombre de spectateurs et 3% à l'absence de restrictions pour les spectateurs.