L'opérateur français des télécommunications, France Télécom veut apparemment investir le marché algérien. Il attache même un grand intérêt au projet de Cyberparc qui est en cours de construction dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah. C'est ce qu'a exprimé le ministre français délégué à l'Industrie, M.François Loos, lors de la visite qu'il a effectuée hier au site du cyberparc. Sur site, le ministre français a saisi l'occasion pour s'enquérir de la disponibilité des assiettes foncières, destinées à être achetées par France Télécom. Cette déclaration qui émane d'un responsable du gouvernement français, traduit clairement l'intention de l'opérateur d'investir le marché. France Télécom qui a raté le marché de la téléphonie mobile et du fixe en Algérie, envisage, cette fois-ci, de rattraper le temps perdu. Ainsi, l'opérateur français mise sur un partenariat avec Algérie Télécom. M.Loos a affirmé, lors de sa conférence de presse qu'il a animée avant-hier à la résidence El Mithak, que les entreprises françaises sont intéressées par l'ouverture du capital d'Algérie Télécom. «En cas d'ouverture du capital d'Algérie Télécom, France Télécom serait candidate», a-t-il dit, tout en qualifiant l'entreprise algérienne de «partenaire de choix». Le déplacement de Loos à la ville nouvelle de Sidi Abdellah n'est, en effet, qu'un premier pas pour prospecter le terrain et informer les entreprises sur l'importance du projet. D'ailleurs, ce dernier n'a pas écarté la participation d'entreprises de son pays à «la création de pôles de compétitivité en Algérie dans le domaine des technologies de l'information et de la communication». Voulant démontrer l'importance du projet, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information, M.Boudjemaâ Haïchour, dira que plusieurs opérateurs étrangers se sont déjà manifestés. M.Haïchour a même fait savoir au ministre français qu'une délégation d'hommes d'affaires émiratis visitera aujourd'hui le cyberparc de Sidi Abdellah. Le projet de la ville nouvelle, poursuit-il, pourrait être une très bonne affaire pour les entreprises françaises. Il leur permettra d'accroître leur part de marché. Il y a lieu de souligner que la réalisation du projet est détenue en grande partie par les entreprises asiatiques. Composé d'un hôtel et d'un centre d'affaires ainsi que d'un auditorium et des agences de promotion, le projet de Cyberparc sera une véritable technopole. Enfin, le ministre français s'est entretenu, hier, avec le ministre de l'Energie et des Mines, M.Chakib Khelil, sur les possibilités de partenaria dans le secteur.