Un workshop sera organisé, aujourd'hui, à l'université des sciences et de la technologie, Usthb, sur «Les métiers de l'industrie pharmaceutique», a indiqué, hier, un communiqué de cette université. Cette rencontre sera organisée dans le cadre du rapprochement entreprises-université et des conventions-cadres de partenariat, signées, en décembre 2020, entre l'Usthb et Saidal d'une part et entre l'Usthb et Biopharm, d'autre part. Les métiers concernés sont en rapport avec la production et la maintenance (procédés de fabrication, instrumentation, électronique, électrotechnique, mécanique, automatique) et la R&D (génie de la formulation, valorisation des substances naturelles, système de formulation innovants). Il s'agit également, du contrôle de qualité (mise au point de méthodes de dosage, étude d'efficacité de conservateurs, biologie, biotechnologie) et du «HSE (traitement des effluents et de l'air, évaluation des limites d'exposition des substances hautement actives) et du système d'informations mathématiques informatique (digitalisation, base de données, intelligence artificielle...). Par ailleurs, une cérémonie annonçant le démarrage, dès la prochaine rentrée universitaire, de la nouvelle offre de formation master professionnalisant intitulé: «Sciences et technologie du médicament». Elle sera organisée en marge du workshop et présidée par le professeur Djamal Eddine Akretche, recteur de l'Usthb, en présence du docteur Fatoum Akacem, P-DG de Saidal et du docteur Abdelouaheb Kerrar, P-DG de Biopharm. Les programmes de ce master ont été développés conjointement par l'Usthb, Saidal et Biopharm, est-il précisé. Il est utile de rappeler que l'université Saâd Dahleb de Blida a renouvelé, dimanche, la convention de partenariat la liant à l'entreprise Biopharm, spécialisée dans les produits pharmaceutiques, dans une démarche visant le développement de l'industrie pharmaceutique en Algérie. Cette convention a été signée par le recteur de l'université, Mohamed Bezina, et le directeur général de la société Biopharm, Abdelouahed Kerrar, en marge d'un workshop organisé par cette dernière, au niveau de cet établissement de l'enseignement supérieur. Selon le recteur de l'université, Mohamed Bezina, cet accord intervenu suite à l'arrivée à terme de la première convention signée entre les deux parties, il y a quatre ans, porte sur l'élargissement des domaines du partenariat, limités auparavant aux stages pratiques des étudiants, ceux des dernières années notamment, aux fins d'englober d'autres aspects de la recherche scientifique. Bezina a ajouté que cette convention intervient suite au «constat d'une similitude entre les recherches réalisées par un groupe de chercheurs au niveau des laboratoires de l'université et celles en cours au sein de l'entreprise Biopharm, concernant le développement du médicament et la modernisation des méthodes de production. ce qui nous a poussés, a-t-il dit, à développer une «étroite coopération entre cette entreprise pharmaceutique et les chercheurs de l'université pour développer et moderniser les méthodes de production.» Parallèlement, a souligné Bezina, il s'agit de la «mise au point de nouveaux médicaments, notamment ceux dont la matière première est disponible à l'échelle nationale». «Notre pays est un ''continent'' qui dispose d'importantes matières premières susceptibles de contribuer au développement de ce type de médicaments», a relevé le même responsable, et de signaler que cette convention s'inscrit dans le cadre de l'ouverture de l'université sur son environnement et de l'implication des chercheurs scientifiques dans l'économie nationale. De son côté, le directeur général de Biopharm, Abdelouahed Kerrar, a indiqué à la presse que «cet accord vise l'élargissement du partenariat en matière de maintenance, recherche et développement dans tous les métiers de l'industrie pharmaceutique». Cet accord a, également, pour objectif de «développer l'industrie de nouveaux médicaments et de compléments alimentaires à base de plantes, et de nouvelles méthodes d'analyses, vu qu'il s'agit d'une société industrielle qui vise un gain de temps», a-t-il ajouté.