Les 44 athlètes algériens engagés dans 14 disciplines aux Jeux Olympiques (JO) de Tokyo (23 juillet-8 août) tenteront de faire «bonne figure» en dépit de la difficulté de leur mission, notamment en cette période marquée par la pandémie de Covid-19 dont les chiffres ne cessent d'augmenter jour après jour. L'Algérie, qui sera donc présente à Tokyo avec 44 athlètes contre 46 aux JO-2016 de Rio, tentera malgré des circonstances difficiles et un niveau technique de la compétition qui sera sans doute très relevé, de tenir son rang et pourquoi pas décrocher une ou des médailles, notamment en boxe, athlétisme et haltérophilie. Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) s'est gardé d'avancer le moindre pronostic sur les chances algériennes de médaille aux JO-2020, affirmant que les résultats techniques sont du ressort exclusif des Fédérations sportives, mais mise sur «la boxe, l'athlétisme et l'haltérophilie pour nous valoir quelques belles surprises». La boxe, les luttes associées et l'athlétisme sont les disciplines algériennes les plus représentées lors des Jeux de Tokyo, avec huit athlètes qualifiés pour chaque discipline, selon la liste finale communiquée par le Comité olympique et sportif algérien (COA). Viennent ensuite l'escrime avec quatre athlètes, la natation (3), l'aviron (2), le cyclisme (2), le judo (2) et la voile (2). Le reste du contingent algérien est représenté par le kayak (1 athlète), l'haltérophilie (1), le karaté (1), le tennis de table (1) et le tir sportif (1). Avec huit pugilistes, la boxe, qui a été toujours un grand pourvoyeur de médailles olympiques à l'Algérie, derrière l'athlétisme, sera une nouvelle fois attendue au tournant par les observateurs, à l'image d'Abdelhafid Benchabla qui s'apprête à participer à son 4e rendez-vous olympique, mais sa chance de médaille, selon des techniciens, reste minime, contrairement à ses coéquipiers, Younès Nemouchi et Imane Khelif chez les dames. L'athlétisme algérien, avec huit athlètes qualifiés, fonde toujours tous ses espoirs sur Taoufik Makhloufi, Champion olympique du 1500m aux JO de Londres-2012 et double médaillé d'argent (800, 1500m) aux Olympiades de Rio-2016, mais en manque de compétition. Toutefois, un athlète comme Yasser Mohamed-Tahar Triki peut créer la surprise au triple saut, notamment après avoir décroché la première place lors de la 4e étape de la Ligue de diamant, organisée début juillet à Oslo (Norvège), avec un bond de 17,24 m.