L'athlète bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, qui a déclaré, dimanche, se sentir menacée de rentrer de force dans son pays, a reçu plusieurs offres d'asile et aurait effectué une demande auprès de la Pologne, a affirmé, hier, une organisation bélarusse pro-démocratie. Les autorités polonaises ont proposé à la sprinteuse de 24 ans un visa humanitaire pour qu'elle puisse poursuivre sa carrière dans leur pays, et le Premier ministre de Slovénie Janez Jansa, a aussi invité l'athlète bélarusse. Selon Alexandre Opeikin de la Fondation bélarusse pour la solidarité sportive (BSSF), une organisation soutenant les sportifs bélarusses dans le collimateur de Minsk, Krystsina Tsimanouskaya « a rempli des documents pour obtenir l'asile politique en Pologne ». L'opposante bélarusse Svetlana Tikhanovskaya, réfugiée depuis près d'un an en Lituanie, a accusé les responsables olympiques de son pays de vouloir « kidnapper » l'athlète. « Pas un seul Bélarusse qui a quitté les frontières du pays n'est en sécurité, car ils pourraient essayer de les kidnapper », a-t-elle écrit dans un message publié dans la nuit de dimanche à lundi sur le réseau social Telegram, appelant à des sanctions internationales plus fortes contre Minsk. Plus tôt hier, le Comité international olympique (CIO) avait confirmé que la sprinteuse était « en sécurité » au Japon.