Plus d'une quarantaine de personnes impliquées directement dans l'assassinat du jeune Djamel Bensmail, auraient été interpellées jusqu'à maintenant. L'information, que nous n'avons pas pu confirmer ou vérifier, a circulé, hier, telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Plus d'une douzaine d'autres individus, suspectés et identifiés, sont actuellement en état de fuite, rapportent d'autres sources. On croit savoir que l'affaire est entre les mains d'une section spéciale SSI de la Gendarmerie nationale, experte dans la lutte contre le crime organisé, les crimes transfrontaliers et les crimes en relation avec le terrorisme. Cette dernière aurait déjà procédé aux premières identifications des personnes suspectées d'avoir un lien avec le meurtre atroce du jeune artiste Djamel. Images à l'appui, plusieurs pages relayent l'information, affirmant que l'auteur de la vidéo directe du meurtre et l'immolation du jeune Djamel Bensmaïl, diffusée sur la Toile, vient d'être arrêté également. Il a été rapporté, également, que toute personne reconnue ou identifiée sur les photos et les vidéos du meurtre abject de ce jeune artiste, sera interpellée, affirme-t-on. Il y a lieu de rappeler, à ce sujet, que des internautes anonymes ont pris l'initiative de poster des photo et portraits améliorés des auteurs présumés de ce crime odieux, usant, sans doute, de logiciels photos pour améliorer l'identification des suspects. Aussi, les thèses les plus folles ont fait le tour des réseaux sociaux, ces derniers jours, au sujet de l'acte prémédité de Bensmaïl, qui aurait été choisi pour ses liens de parenté avec Khaled Bensmaïn. En tout état de cause, la justice, qui vient de lancer une enquête judiciaire autour des circonstances exactes de ce drame, gagnerait à user de transparence et de célérité dans le traitement de l'affaire. A ce stade des investigations, la moindre information officielle est susceptible d'apaiser les esprits et de couper court aux informations tendancieuses. En attendant, la Toile et les réseaux continuent de se substituer aux canaux officiels, en diffusant toute sorte d'informations, sans le moindre égard vis-à-vis de la famille et des proches de la victime.
