La stratégie de l'Algérie sur le plan de la sécurité est considérée comme l'une des plus engagées dans la région. En effet, la sécurité aux frontières est devenue une préoccupation majeure des autorités algériennes. Cette question fait aussi l'objet d'un processus à des fins internes et externes, notamment après les derniers évènements ayant conclu que le voisin de l'Ouest par ses lobbys est une grande menace pour le pays du fait de son implication dans les feux ayant ravagé une bonne partie des forêts du pays et son soutien aux deux organisations terroristes le MAK et Rachad. Raison pour laquelle l'Algérie a vu un redressement dans son dispositif sécuritaire aux frontières et d'une façon plus accrue à l'Ouest. Il s'agit d'un redressement et d'une restructuration des forces armées le long de la bande frontalière avec le Maroc, qui abrite des cellules terroristes visant la sécurité du pays, mais aussi la connexion des réseaux de trafic en tout genre à l'image des contrebandiers et les narcotrafiquants. Le nouvel allié de l'entité sioniste, ne peut, en effet, faire l'objet d'une confiance imposant donc à l'Algérie de revoir son dispositif pour répondre à des menaces dues au terrorisme, le crime organisé, prolifération et la circulation d'armes. Les forces algériennes, qui arrêtent régulièrement des trafiquants, des éléments terroristes et saisissent des marchandises de contrebande ainsi que des armes aux frontières, font face sur le terrain à une situation variable à laquelle elles ont adapté de nouvelles règles et cela s'est fait bien avant la rupture des relations diplomatiques. L'Algérie a connu un terrorisme de masse, néanmoins la conjoncture actuelle impose une autre configuration. Consciente de la gravité du contexte, l'Algérie a mobilisé un important dispositif, aussi bien sur le plan humain que matériel, avec une alerte rouge et une grande vigilance des militaires sur le terrain. C'est «être en guerre sans guerre», dans le but de garantir la sécurité du pays et protéger l'intégrité du territoire national. Il est désormais question d'un déploiement rigoureux, exigeant des troupes militaires d'être omniprésentes physiquement sur tous les fronts pour faire face aux groupes terroristes sous-traitants du MAK et de Rachad qui jouissent du soutien du Makhzen et de l'entité sioniste. Pour affronter ces menaces, l'Algérie n'a pas tardé à prendre une série de mesures mobilisant, l'armée, la gendarmerie, les gardes-frontières, les services de renseignement, la police et la douane en veillant à mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires. Il a été aussi question de la création de nouveaux postes avancés, le renforcement de la surveillance et du contrôle aux frontières, l'édification de nouvelles infrastructures, l'installation d'équipements de surveillance électronique et le creusement de tranchées sur des secteurs de la frontière avec le Maroc. Ces mesures sont également prises aux frontières Sud et Est.