Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a présidé, hier, la cérémonie d'installation de Taher Mamouni, dans ses fonctions de premier président de la Cour suprême. À cette occasion, le ministre a affirmé que la désignation du premier président de la Cour suprême s'inscrivait dans le cadre de «la nouvelle dynamique» enclenchée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, laquelle vise à «doter les établissements importants des compétences nécessaires afin d'opérer la rupture avec la médiocrité et les anciennes pratiques de gestion», indiquant que Taher Mamouni «jouit de la confiance du président Tebboune pour sa compétence, ses valeurs morales et sa grande expérience dans le domaine». Le ministre a annoncé, par ailleurs, la poursuite des travaux portant révision des deux lois organiques relatives au Conseil supérieur et au statut de la magistrature, de façon à permettre l'installation du Conseil «obligatoirement» avant la fin de l'année. Abderrachid Tabi a précisé que la dernière révision constitutionnelle avait accordé à la Cour suprême «une place de choix», en conférant de nouvelles prérogatives à son premier président, également vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, ajoutant que «des travaux sont en cours, en vue de compléter l'arsenal juridique nécessaire à l'aboutissement du processus d'indépendance de la justice».