A peine achevés les entretiens avec ses homologues des pays mem-bres de la Ligue arabe, lors de la 157ème session ordinaire du Conseil, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, s'est envolé pour Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, où il a fait escale, porteur d'un message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à son homologue Félix Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de l'Union africaine. Ladite escale avait son importance car il était porteur d'un texte qui comportait des «propositions concrètes» en matière de lutte contre le terrorisme, un fléau qui prend des proportions de plus en plus préoccupantes aussi bien dans la région sahélo-saharienne que dans celle des Grands-Lacs et dans d'autres parties du continent. Durant ce séjour, Lamamra a eu des consultations avec Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Dans son communiqué, le MAE précise que «le message du président Tebboune s'inscrit dans le cadre de l'exercice par l'Algérie de son mandat de Coordonnateur de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique, mandat qui lui a été confié par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine». Ainsi, le message du président Tebboune «comporte des propositions concrètes, susceptibles de stimuler l'action des institutions et de renforcer les mécanismes mis en place par l'Union Africaine dans le cadre de la lutte contre ce phénomène», a notamment indiqué le ministère qui ajoute que «cette initiative du président Abdelmadjid Tebboune participe de l'engagement bien établi de l'Algérie dans la riposte organisée de la communauté internationale contre le phénomène du terrorisme et contre ses causes et manifestations tant locales que régionales et globales». Faut-il rappeler, à cet égard, le rôle constant et primordial que l'Algérie assume dans toutes les instances régionales et internationales afin de combattre efficacement ce fléau dont les conséquences sont multiples et affectent cruellement le développement des pays les plus pauvres du continent. Avec ses homologues de la RDC et du Congo-Brazzaville, Lamamra a bien évidemment examiné l'état des relations bilatérales dont il est convenu qu'elles peuvent et doivent connaître un réel développement, surtout que les perspectives de leur renforcement sont multiples et conséquentes. Ont été, en outre, abordées les principales questions inscrites à l'agenda de l'Union africaine, compte tenu des prochaines échéances aux niveaux continental et international. Parmi les principaux sujets, figure la stratégie commune pour soutenir la paix et la réconciliation en Libye ainsi que l'indispensable complémentarité de l'action concertée et coordonnée dans la démarche édictée par l'Union africaine sur tous les plans.