L'occupation israélienne a mené tôt, hier, une série de frappes contre plusieurs sites de la bande de Ghaza ce qui a causé des dommages matériels aux biens des citoyens palestiniens, selon des médias palestiniens. L'occupation a bombardé avec trois roquettes un site à l'est du camp de réfugiés d'Al-Bureij au centre de l'enclave côtière, le détruisant et entraînant des dégâts matériels aux propriétés des citoyens voisins, rapporte l'agence de presse palestinienne (Wafa). Des avions de guerre israéliens ont visé également avec six roquettes un site sur la route à l'ouest de la ville de Rafah au sud de la bande de Ghaza, ajoute la source. Dans l'intervalle, un site à l'ouest de la ville de Khan Younes a été la cible de frappes israéliennes. Il convient de rappeler que les avions de combat israéliens ont bombardé samedi à l'aube deux sites et une terre agricole au sud et au centre de la bande de Ghaza. L'occupation israélienne maintient un blocus illégal sur la bande de Ghaza depuis 2007. Deux millions de citoyens palestiniens sont soumis injustement depuis à des privations multiples. Par ailleurs, les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes entameront, dans les prochains jours, des actions de protestation en réponse aux mesures répressives de l'occupation, ont annoncé, samedi, des associations en charge de la question des prisonniers. Dans un communiqué relayé par l'agence de presse palestinienne (WAFA), la commission des affaires des prisonniers a déclaré que la protestation sera entamée vendredi prochain par le boycott du Service pénitentiaire israélien et ses règles, ajoutant que cette étape sera suivie d'une grève de la faim d'un groupe de prisonniers. De son côté, le club du prisonnier Palestinien a affirmé que les prisonniers poursuivront leur bataille, en protestation des mesures répressives israélienne. Il y a lieu de rappeler que le service pénitentiaire israélien avait déclaré une guerre ouverte contre les détenus Palestiniens depuis que 6 d'entre eux avaient réussi à s'évader d'une prison de l'occupation. De récentes données font état de plus de 4.000 prisonniers palestiniens à faire face à des conditions de détention difficiles, notamment de négligence médicale, de refus de visites familiales, d'isolement cellulaire, et de cellules surpeuplées. Actuellement,Israël détient quelque 550 Palestiniens en détention administrative, jugée illégale par le droit international, pour la plupart d'anciens prisonniers qui ont passé des années en prison pour leur résistance à l'occupation israélienne. Au fil des ans, l'occupation israélienne a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans leur permettre ni leur avocat d'examiner les preuves. Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitée pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique contraire au droit international.