Depuis le temps que le problème des infrastructures se pose avec acuité en Algérie... Et hélas, ce manque se fait constater davantage, lors des compétitions internationales, en raison de la non-homologation de la majorité des stades. Et cela vient de se poser, une fois de plus, cette année pour les compétitions africaines interclubs. En effet, la Confédération africaine de football a publié la liste des stades aptes à accueillir les matchs de la phase des poules de la Champions League et la coupe de la CAF. Dans cette liste, 2 stades seulement sont homologués en Algérie, à savoir celui du 5-Juillet et de Mustapha-Tchaker de Blida. Autrement dit, les quatre clubs algériens engagés, à savoir le CR Belouizdad et l'ES Sétif (LDC), ainsi que la JS Kabylie et la JS Saoura (coupe de la CAF) ne pourront pas recevoir chez eux dans le cas où ils se qualifient pour la phase des poules. Et une autre problématique se pose, puisque le stade de Blida est réservé à l'Equipe nationale, par conséquent, il est donc, difficile de le laisser à la disposition d'autres clubs, notamment après la dernière polémique née des déclarations de l'entraîneur Djamel Belmadi, concernant l'état de la pelouse. Pour rappel, les 2 premières équipes ont assuré leurs qualifications pour le premier tour de la LDC, alors que les autres ont été exempts du premier tour de la coupe de la CAF. Seulement, il est à se demander sur quels critères cette décision a été prise, cette saison, notamment pour le fait que les stades de Tizi Ouzou et de Sétif avaient abrité des matchs de cette phase des poules, justement, lors de la dernière édition, et dans les 2 compétitions. Dès lors, plusieurs avis commencent à re (parler) d'un acharnement contre l'Algérie de la part des responsables de la CAF, quelques jours seulement après l'histoire du changement d'horaires moult fois du match Niger - Algérie, du 12 octobre prochain, dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires du Mondial-2022, au Qatar. Avant cela, ce match devait avoir lieu au Maroc, avant d'être reprogrammé à Niamey. Cette succession d'évènements place le président de la FAF, Charaf- Eddine Amara, dans une mauvaise posture, lui qui fait face à des critiques à la pelle.