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L'Algérie corse son think tank
Publié dans L'Expression le 29 - 09 - 2021

Le président de la République qui vient de terminer ses réformes politiques avec comme dernier chantier, le prochain rendez-vous électoral des locales, a lancé la refonte du grand chantier économique, chargeant le gouvernement Aïmene Benabderrahmane de mener à bien cette mission. Mais l'Exécutif n'est pas livré à lui-même et sera soutenu par d'autres organismes dont le Cnese (Conseil national économique, social et environnemental) dont l'installation des 200 membres a été faite, hier, par Abdelmadjid Tebboune. L'institution consultative joue le rôle d'un conseiller chargé de produire des études, des rapports et des recommandations au profit du pouvoir exécutif. Son rôle est de fournir l'expertise nécessaire pour corriger les vices ou les faiblesses des politiques publiques. En d'autres termes, le Cnese est un think tank qui veille au développement national. En situation de gel depuis la disparition, en 2017, de son ancien président, Mohamed Seghir Babès, le Cnes qui, en s'appropriant la dimension environnementale, deviendra Cnese, a été réactivé à la faveur de sa constitutionnalisation en novembre 2020 et la nomination, à sa tête, de Redha Tir. Il s'est vu placer directement auprès du président Tebboune et attribuer de nouvelles missions. Parmi ses nouvelles attributions, le conseil a été chargé de jouer le rôle de médiateur et d'intermédiaire lors des conflits sociaux, d'assurer le suivi de la mise en oeuvre du plan de relance socio-économique, d'auditionner les ministres de la République pour étayer ses analyses et enfin de s'ouvrir aux initiatives populaires à travers ses nouveaux représentants de la société civile. Ces derniers, tout autant que les représentants du patronat qui siègent au sein de cet organisme, ont droit de saisine. Dans le cadre de ses nouvelles missions, l'organisme est chargé de favoriser la contribution de la communauté nationale à l'étranger à l'effort de développement national, aux plans économique et social.
Mais quel plus peut apporter le Cnese pour la réussite du relancement de la machine économique dans une conjoncture aussi difficile, caractérisée par une double crise financière et sanitaire. Ce dernier va-t-il parvenir à trouver les solutions miracles permettant la mise en place de mécanismes innovants pour créer une économie diversifiée et compétitive? Quels moyens alternatifs proposera-t-il pour faire face à la dégradation du niveau de vie et la paupérisation de la société? En tant qu'institution consultative et cadre de dialogue, comme le prévoit la loi, le Cnese devra contribuer à l'apaisement du climat économique et social en favorisant la concordance et le rapprochement entre les différents acteurs économiques, sociaux et environnementaux. Une tâche qui sera difficile en cette période de brouillement social en raison, notamment de la baisse du niveau de vie. Mais le président du Cnese est optimiste et s'est engagé, hier, à poursuivre les missions confiées au conseil par le président, notamment l'évaluation de la situation socio-économique du pays, le suivi des recommandations de la Conférence de la relance socio-économique et la médiation. Mais outre ces missions, le think tank entend s'approprier des nouvelles problématiques de l'heure grâce à son data center de l'information économique et social. C'est ce qui constitue aussi une différence entre l'ancien Cnes et le Cnese. Ce dernier, comme l'a expliqué son président, n'est plus dans la position de commenter et d'évaluer des données fournies par différents secteurs? mais il est producteur de sa propre information économique et sociale. Certes, entre le Cnes et le Cnese, les époques sont différentes, les missions aussi, mais l'objectif reste le même. Et il y a une vingtaine d'années, les sessions annuelles de l'institution économique et sociale étaient attendues comme des rendez-vous majeurs et l'on retient la grande liberté de ton et le débat contradictoire. En 2021, le Cnese réussira-t-il aussi à s'attirer les lumières?

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