Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, multiplie ses déplacements sur le terrain et accélère la cadence de ses rencontres et réunions avec les ministres et responsables des secteurs répondant au contexte et à la conjoncture socio-économique qui caractérise le pays. Après sa sortie d'inspection et de travail à Constantine, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, s'est attelé à réunir son gouvernement dans le cadre du suivi périodique des secteurs nécessitant plus d'interventions sur le terrain de par le rôle dont ils disposent dans le domaine économique, les services, l'administration et la justice. La dernière réunion a été réservée, spécialement aux secteurs des finances, de la justice, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des travaux publics. Les dossiers traités renseignent sur l'adéquation en rapport avec la rentrée sociale et scolaire. Mais aussi l'urgence d'améliorer et de consolider le travail qui a trait à l'extension et l'élargissement des travaux publics, comme démarche pour maintenir le cap quant au renforcement des infrastructures de base, dans le cadre de la nouvelle approche économique du pays qui consiste à donner plus de priorité à la production et la diversification de l'industrie nationale, dans la perspective de renouer avec la filière de l'exportation du produit national et rompre avec l'ancienne démarche rentière et inhérente à une exportation unilatérale du pétrole. À ce propos, la réunion présidée par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a «examiné un avant-projet de loi relative au partenariat public-privé (PPP) élaboré par le secteur des finances», a précisé le communiqué des services du gouvernement. Le dossier relève d'une priorité dans le cadre du Plan d'action de l'Exécutif pour accélérer le processus du partenariat public-privé. Dans ce sens, la réunion a souligné que «ce dernier constitue une nouvelle forme de relation contractuelle liant le secteur public au secteur privé et constitue une alternative prometteuse dans le financement des projets d'infrastructures économiques et sociales en mesure de générer des ressources financières à travers leur exploitation», a-t-on précisé. Un autre dossier a été traité lors de cette réunion, un dossier très important et sensible, de par l'enjeu qu'il constitue actuellement à l'aune des menaces et les risques qui guettent le pays par des forces occultes qui instrumentalisent des éléments dans le but de nuire à la Sécurité nationale du pays en encourageant le terrorisme sous toutes ses formes pour déstabiliser et semer un climat de terreur sur le territoire national et dans ses frontières. Il s'agit du «projet de décret exécutif fixant les modalités d'inscription et de radiation de la liste nationale des personnes et entités terroristes et des effets qui en découlent». Ce dossier est très important, il essaye de faire face aux évolutions en cours que connaît le pays sur le plan politique et sécuritaire. Le projet subira des amendements en étroite relation avec les derniers développements de la situation sécuritaire pour parer aux menaces qui ciblent la souveraineté et la sécurité nationales du pays. Dans ce sillage, la réunion a débattu de l'approche en suggérant que «le texte a pour objet de fixer la composition et le fonctionnement de ladite commission, les modalités d'inscription et de radiation de la liste des personnes et entités terroristes, ainsi que les modalités de mise en oeuvre des effets juridiques qui en découlent», a-t-on mentionné.D'autres thèmes ont été traités lors de la dernière réunion du gouvernement, à savoir la création de deux écoles, une école supérieure d'agriculture saharienne à Ouargla et une autre qui sera destinée à promouvoir l'agriculture saharienne à El Oued