Le volume des exportations hors hydrocarbures a atteint 12% du taux global des exportations nationales. L'affirmation nous vient du directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Khaled Bouchelaghem. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, ce haut commis de l'état a expliqué que «les exportations hors hydrocarbures ont enregistré une hausse sensible, au cours des derniers mois». L'objectif, annoncé par le président de la République, d'atteindre les 5 milliards de USD, au cours de cette année, semble réalisable, au vu des chiffres avancés par le ministère du Commerce. Ainsi, les recettes des exportations hors hydrocarbures du pays, durant les neuf premiers mois de l'année en cours, semblent avoisiner les 3 milliards de USD, laissant une possibilité réelle de franchir la barre des 4 à 4,5 milliards de USD à la fin de 2021. Dans ce cadre, Bouchelaghem précisera que «des recettes allant jusqu'à 600 millions de USD au cours des derniers mois de 2021, ont été réalisées grâce aux produits sidérurgiques, atteignant une hausse des exportations de l'ordre de 2000%». Les engrais et les produits minéraux, chimiques et azotés figurent également en pôle position, parmi les principaux produits exportés, avec «une hausse de 70%». Pour ce qui est des produits chimiques non organiques, les exportations ont enregistré des hausses avoisinant les 200%, a fait remarquer ce haut commis du ministère du Commerce. Les produits chimiques sont, ainsi, très appréciés sur le marché africain. On notera, à ce sujet, l'exportation d'un premier chargement d'urée granulée destiné à la Mauritanie, à partir du port d'Arzew, lancé par le complexe d'ammoniac et d'urée Sorfert d'Aïn Bia, à Oran. L'opération a été effectuée dans le cadre d'un contrat portant sur 20000 tonnes de ce produit largement prisé par le même marché. Cette première vague concerne une première vente de 5500 tonnes d'urée granulée à ce pays maghrébin, déployée «dans de bonnes conditions et dans les délais requis», note-t-on encore. Par ailleurs, dorénavant, «les prochaines livraisons se feront à la demande du client et suivant un planning précis», précisent les responsables de cette société. Bien que Sorfert ait l'habitude de traiter avec les pays européens, elle ne s'empêchera pas de se tourner vers les marchés africains, qui commencent à être attractifs auprès des exportateurs algériens. Sur un autre registre, les exportations des premiers mois de l'année en cours, qui ciblent les marchés de la Chine et des pays européens, touchent également les produits minéraux, agricoles et agroalimentaires, fait-on savoir du côté du ministère du Commerce.