Alors que la stratégie nationale d'exportation sera soumise au gouvernement, le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce et de la promotion des exportations, Khaled Bouchelaghem, a noté une hausse appréciable des exportations hors hydrocarbures, atteignant le niveau de 2,4 milliards de dollars à fin juillet dernier. En effet, intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Khaled Bouchelaghem table sur des recettes hors hydrocarbures de l'ordre de 4,5 milliard de dollars (USD) d'ici à la fin de l'année en cours. Selon le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce et de la promotion des exportations, cette « hausse appréciable des exportations, notamment vers les pays africains, a permis le réduire le déficit de la balance commerciale ». L'invité de la Radio a également indiqué que « tous les indicateurs vont dans le sens d'un niveau record et historique de nos exportations hors hydrocarbures », ajoutant que les « statistiques des Douanes algériennes pour les sept premiers mois de l'année en cours font état de 2,4 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures alors qu'elles ne dépassaient pas les 1,2 milliard de dollars durant les dernières années, soit une augmentation substantielle de 108% », a-t-il affirmé. Chiffres à l'appui, le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce et de la promotion des exportations, a indiqué que les matériaux de construction représentaient 450 millions de dollars par rapport au niveau global des recettes d'exportations jusqu'à fin juillet de l'année en cours contre 67 millions de dollars pour les engrais. Rebondissant sur la Foire du « MOGGAR 2021 », tenue dans la wilaya de Tindouf du 30 août au 02 septembre dernier, Khaled Bouchelaghem a expliqué que ce genre de manifestations « contribuait à booster les exportations, surtout après l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). « L'un des multiples avantages comparatifs de cette zone de libre-échange est le démantèlement tarifaire qui permet aux produits algériens de bénéficier d'une plus grande compétitivité sur le marché africain», a-t-il encore souligné.