Dans le souci d'optimiser les capacités de la production industrielle, d'atteindre des performances susceptibles de rationaliser la consommation d'énergie, afin de booster la relance du secteur, l'Etat met en action la collaboration entre les secteurs stratégiques, pour créer une synergie à la hauteur des défis et des objectifs qui s'imposent à l'économie nationale. C'est dans cette optique, que les ministères de l'Industrie et de la Transition énergétique et des Energies renouvelables ont annoncé le lancement de 5 projets communs visant à mettre en avant les capacités des deux secteurs à diriger leurs efforts dans la même direction autour du «projet de fabrication locale des chauffe-eaux solaires, du projet d'Audit énergétique comme mesure visant à rationaliser l'utilisation de l'énergie, du projet de formation Energy manager, du projet Biomasse pour la production de certains matériaux, notamment le ciment, et du projet de fabrication des panneaux photovoltaïques». Une vision nouvelle du développement industriel qui se basera sur la contribution de l'efficacité énergétique pour la rationalisation de la consommation, et sur le soutien industriel aux projets des énergies renouvelables, mais contribue, également, au développement de la qualité des produits fabriqués localement. C'est dans ce sens que Ahmed Zeghdar a affirmé que « l'accord de coopération, signé le 15 avril dernier, permettra aux entreprises industrielles nationales d'assurer l'efficacité énergétique, rationaliser leur consommation d'énergie, améliorer leur compétitivité et d'investir les marchés étrangers». Cela étant, dans l'objectif fixé par les deux secteurs, il s'agira de mettre en action plusieurs facteurs pour passer d'une situation de léthargie et de stagnation durant des années, à un début de concrétisation des solutions inscrites dans le cadre du développement du management industriel algérien. Dans ce sillage, les deux secteurs s'engagent sur l'importance «d'encourager et renforcer l'engagement à l'audit énergétique, le développement des réseaux de l'efficacité énergétique et la promotion de la certification ISO 50001 pour les entreprises industrielles en vue de former des managers de l'énergie dans le secteur de l'industrie». Une voie incontournable, pour assurer un fonctionnement optimal des potentialités qui découlent de cette collaboration intersectorielle qui ambitionne d'impacter plusieurs volets de la production industrielle, à même d'introduire de nouveaux mécanismes de gestion qui marqueront le lancement d'une nouvelle dynamique essentiellement orientée vers le souci de la performance et de la rationalisation de l'énergie. À cet effet, l'accord prévoit «le développement de l'infrastructure qualité (IQ) dédiée aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, laquelle se veut un axe «pivot» qui repose sur la contribution du secteur de l'industrie et des associations professionnelles dans la révision des réglementations relatives à l'étiquetage énergétique, l'introduction du seuil minimum de performance énergétique et l'éco-design dans les produits électriques et de l'électroménager». À cela, il est nécessaire, selon le ministère de l'Industrie, d'accompagner ce partenariat d'outils qui permettront plus d'efficacité dans l'exécution des tâches et des actions inhérentes à la réalisation de ces projets, et s'engage à «accélérer la création d'un centre technique industriel national dédié aux industries électriques et électroniques et de l'électroménager et la diversification des bureaux d'études, des laboratoires et des centres techniques, ainsi que la création de structures de qualification, de normalisation et de certification de conformité des produits de l'énergie renouvelable.