Le Front des forces socialistes de Béjaïa, affiche ses prétentions et mobilise ses troupes pour «conquérir» les Assemblées locales. Réunis à l'occasion de la traditionnelle prestation de serment quant au respect de la charte du parti et l'engagement de tous les nouveaux candidats à faire preuve «d'exemplarité» dans l'exercice de leur mission, les candidats du FFS de Béjaïa sont venus par conviction comme le soulignent les nombreuses interventions concernant l'importance de l'échéance électorale des locales du 27 novembre. Un scrutin qui intervient «dans des conditions particulières, marquées par une hostilité tous azimuts contre «la souveraineté et l'unité nationale», estime Hakim Belahcel, membre du présidium du parti. Le pays, a-t-il ajouté, « est dans le collimateur des tentations néocolonialistes, des forces et des rentiers de l'immobilisme politique» Les responsables du parti du Front des forces socialistes (FFS) ont insisté auprès de leur base militante de ne pas écouter le chant des sirènes et de se mobiliser fortement en vue d'un scrutin qui se présente comme «un impératif» de l'heure, ou tout au moins de maintenir le score précédent et reconquérir au moins le nombre de sièges actuellement occupés dans les Assemblées. Les dirigeants du FFS ont demandé à leurs candidats et, par ricochet, à leurs militants de «se montrer à la hauteur des enjeux de ces joutes électorales. L'occasion a été saisie par les responsables du parti pour revenir de nouveau sur les raisons ayant poussé le FFS à la participation à ces élections. Il s'agit en premier lieu, d'une « volonté de déjouer les plans préétablis par les partisans du chaos généralisé, des séparatistes et des réseaux mafieux qui veulent déraciner l'engagement et l'action politique de nos collectivités locales». C'est pourquoi, il est plus que nécessaire de «se mobiliser et de «s'engager sans relâche, et avec beaucoup de conviction, dans une campagne électorale exemplaire, propre et constructive». Youcef Aouchiche, le premier secrétaire national du parti, a, en quelques sorte, montré la voie d'un discours développé, soulignant l'impératif de rester vigilant. Et pour cause! «le parti est ciblé, mais la tempête est passée», rassure-t-il devant une assistance véritablement acquise à la démarche du parti, même si sur le terrain le FFS a vu de nombreux cadres se désengager. «La perspective est désormais dégagée pour se mobiliser et assurer à la campagne électorale son plein succès et surtout en saisir l'occasion pour forcer le changement pacifique et démocratique auquel appelle le parti depuis 58 ans, conclut le premier secrétaire. Le conclave de la Fédération du FFS de Béjaïa s'est soldé, également, par l'installation du directoire local de la campagne électorale pour les prochaines élections, dont la présidence a été confiée au sénateur du FFS Abdenour Derguini. Les différents candidats ont également prêté serment. Le FFS sera présent aux joutes des locales du 27 novembre avec une liste pour pourvoir les 43 sièges de l'APW et 37 autres pour les communes. Ce parti sera absent dans 15 communes.