L'esplanade de l'aire de détente Mbarek-Aït Menguellet de Tizi Ouzou a accueilli, hier, les dirigeants et les candidats du Front des forces socialistes (FFS) pour un meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale des législatives de jeudi prochain. L'esplanade de l'aire de détente Mbarek-Aït Menguellet de Tizi Ouzou a accueilli, hier, les dirigeants et les candidats du Front des forces socialistes (FFS) pour un meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale des législatives de jeudi prochain. Devant des centaines de militants et de sympathisants, deux membres de l'Instance présidentielle, en l'occurrence Mohand Amokrane Cherifi et Aziz Baloul, ce dernier étant candidat tête de liste, deux candidats, le directeur de campagne et le premier secrétaire fédéral se sont succédé au micro pour défendre les positions de leur parti et inviter la population à opter pour les candidats choisis par le parti fondé par Hocine Aït Ahmed une fois dans l'isoloir. Que ce soit chez le directeur de campagne Hocine Haroun, sénateur et ex-président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), ou le premier secrétaire fédéral de Tizi Ouzou, Farid Bouaziz, le discours était offensif, particulièrement à l'égard des responsables du RCD, et ce, en réponse à leurs déclarations faites sur les mêmes lieux et ciblant le FFS et ses candidats. «Ce sont les élus FFS qui ont arraché les projets pour Tizi Ouzou. C'est nous qui avons arraché le nouveau CHU, le complexe mère-enfant et le centre du rein. Ce sont les élus FFS qui ont fait des pieds et des mains pour relancer le chantier du stade de 50 000 places», martèle Hocine Haroun, non sans rappeler le concours Aïssat-Rabah du village le plus propre, créé par le défunt Aïssat, ex-président de l'APW, avant son assassinat en octobre 2006, et bloqué par l'APW RCD entre 2007 et 2012. De son côté, le candidat tête de liste Aziz Baloul, qui est également membre de l'Instance présidentielle, a expliqué à l'assistance que la participation du FFS à ce scrutin législatif est éminemment politique. «Le FFS doit aller à l'APN pour porter son message et mobiliser le peuple algérien autour de la démarche visant la reconstruction d'un consensus national et populaire», affirme le candidat FFS qui dit espérer «un groupe fort au sein de l'Assemblée nationale». Pour le second sur la liste, le président de l'APW Mohamed Klaleche, le meeting était une occasion pour dénoncer «l'alliance» entre l'ex-wali, Brahim Merad, et les élus RCD de l'APW dans l'affaire du projet de parking à étages, avant le rejet par les élus FFS, et qui prévoyait également de supprimer les subventions aux associations, clubs sportifs et les aides aux communes. Mohand Amokrane Cherifi, membre du Présidium du FFS, a entamé son discours en démentant le fait que les candidats ont été imposés sur les listes, expliquant la procédure adoptée par les structures de son parti pour confectionner les listes des candidats. Il appellera la population à voter massivement en faveur des listes du FFS pour «honorer la mémoire de Hocine Aït Ahmed et s'assurer de la poursuite de son combat». Pour M. Cherifi, «voter pour le FFS, c'est donner de la force à la 2e République et à l'autodétermination du peuple algérien. C'est lutter pour la décentralisation des pouvoirs vers les citoyens à travers les élus locaux, et pas uniquement pour l'administration mais aussi et surtout les ressources». «Voter pour le FFS, c'est lutter efficacement contre la corruption et consolider la protection sociale, contrairement à ce que fait le pouvoir aujourd'hui», poursuivra le responsable de ce parti non sans ajouter que «les députés FFS seront vigilants dans leur défense du secteur public et défendront le pouvoir d'achat des citoyens». «Nos candidats ont pris l'engagement d'honorer leur mandat et de servir le citoyen», indiquera encore Mohand Amokrane Cherifi qui n'a pas manqué de raconter certaines anecdotes lors de son intervention pour détendre l'atmosphère. M. B.