Le Makhzen, auquel beaucoup de gens donnaient un statut d'Etat, n'est autre qu'une entité digne d'une nébuleuse championne en crime organisé et du terrorisme. L'affaire des trois routiers algériens lâchement assassinés au Sahara occidental, alors qu'ils assuraient la liaison traditionnelle entre la Mauritanie et l'Algérie, renseigne sur la nature criminelle et terroriste du Royaume chérifien et ses connivences avec des organisations au niveau régional et international dont les méthodes s'inscrivent en porte-à-faux par rapport au droit international. Le Makhzen et ses promoteurs savent que l'Algérie dispose de plusieurs cartes lui permettant de maintenir la région selon sa propre doctrine stratégique et sécuritaire. Toutes les manoeuvres bellicistes ont été réduites à néant par les autorités algériennes. Le transit de tout ce qui relève de la contrebande et des stupéfiants a fait enrager le Makhzen, mais le gros morceau qui a irrité cette entité qui excelle dans le terrorisme d'Etat, c'est la fermeture du gazoduc entre les deux pays. Cette situation a été exacerbée par la normalisation diplomatique du Makhzen avec l'entité sioniste, c'est une déclaration indirecte de la «guerre» contre l'Algérie. Cette nouvelle approche développée par le Makhzen n'est pas le fruit du hasard, elle est l'oeuvre des forces étrangères qui ne cessent de comploter contre l'Algérie qui les dérange sur pas mal de dossiers relevant de la nouvelle géopolitique de la région et son rôle régional qui n'est pas à démontrer. Le Makhzen s'avère une plaque tournante des puissances étrangères qui visent la déstabilisation de l'Algérie. Ce narco-royaume est empêtré dans des problèmes inextricables au niveau interne. La crise prend une ampleur gravissime sur le plan socio-économique. Le peuple marocain se débat dans une spirale de pauvreté et de répression indescriptibles. L'Algérie, qui est connue pour sa retenue et sa sagesse sur le plan diplomatique, a pointé du doigt le Makhzen comme responsable du lâche assassinat des trois routiers algériens. Les autorités algériennes ont indiqué à ce propos que «plusieurs facteurs désignent les forces d'occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat», précise le communiqué de la Présidence algérienne. C'est dire que l'implication du Makhzen et ses promoteurs est engagée pour ne pas dire qu'elle est avérée. L'escalade risque de prendre une forme extra-diplomatique de par l'attitude mensongère et versatile de la diplomatie du Makhzen qui recourt à toute sorte de «ruses» pour nier le forfait et le crime qu'il a perpétré contre les trois ressortissants algériens victimes du lâche assassinat. L'Algérie a promis que «le lâche assassinat ne restera pas impuni», ce qui veut dire que l'étau sera resserré davantage contre le Makhzen et les forces occultes qui le manipulent derrière le rideau. Cette entité criminelle qui fait preuve de pratiques en dehors de la légalité et les conventions internationales, tels que le terrorisme d'Etat et le crime organisé, risque gros aux yeux des instances internationales et aussi du côté algérien qui va entreprendre des mesures plus sévères et plus coriaces pour mettre un terme à ses agissements criminels et bellicistes.