Au quatrième jour de la campagne électorale,le secrétaire général du FLN a animé un meeting dans la wilaya d' El-Oued. «Si la wilaya de Oued Souf a réalisé de grands résultats dans le secteur de l'agriculture, en devenant un pôle agricole par excellence, les moyens de transports routier et ferroviaire vers le Nord du pays n'ont pas suivi», a-t-il déploré. «La ville d' El Oued, qui n'est pas desservie par le réseau ferroviaire, se situe à 100 Km de la voie ferrée la plus proche», a-t-il regretté. Tout en prévoyant «une victoire écrasante de son parti aux élections locales», il invite «ses candidats à se considérer d'ores et déjà comme élus». il les a, par la suite,incités à concrétiser la réalisation de ces projets d'infrastructures de base..». «Nos ministres au gouvernement, notre groupe parlementaire à l' APN, le plus important au niveau de la chambre basse, et celui du Conseil de la nation, qui j'espère en sortira premier des sénatoriales prochaines, se chargeront de transmettre vos préoccupations au gouvernement et aux hautes autorités du pays». Il a souligné que sa formation a mis en place des mécanismes pour la sélection de compétences et de diplômés universitaires, aux mains propres et acceptables par le peuple sur les listes de candidatures pour le renouvellement des Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW)». Pour l'orateur, les candidats choisis par le parti ne sont pas ceux qui ont terni l'image du parti, en essayant de lui faire incomber la responsabilité de tous les maux de l'Algérie. Il considère que le parti a toujours été «victime»,mais il n'a pas vendu le pays. Il a soutenu que «le FLN participe aux élections locales avec le même slogan adopté lors des législatives, desquelles il est sorti vainqueur, à savoir «on s'adapte, mais on ne se laisse pas corrompre». Ce slogan, dit-il, n'est pas «farfelu, mais il est bel et bien l'intitulé de notre stratégie étudiée et tracée par la commission électorale du parti». «Laquelle stratégie se base sur l'ouverture des listes aux jeunes militants et aux compétences longtemps marginalisées», a-t-il ajouté. Pour le SG du FLN, «la nouvelle loi électorale, qui consacre le principe de liste ouverte, fait des élections un espace de concurrence loyale, imposant aux partis de composer leurs listes de candidatures de profils compétents». Tout en qualifiant les élections locales d'étape «cruciale», il a appelé «à se rendre en force aux urnes le jour de scrutin». À Ouargla, à l'occasion du troisième jour de la campagne, il a appelé à réactiver le projet «Desertec», qui était prévu dans le cadre d'un partenariat entre l' Algérie et l' Allemagne, mais qui n'a pas vu le jour en raison «de la pression exercée par des lobbies extérieurs», selon lui. Il a aussi plaidé pour «la révision du système des subventions généralisées pour les remplacer par des aides versées aux familles démunies». Il a réitéré le fait que «50% des candidats figurant sur les listes présentées par le FLN aux élections locales sont des universitaires alors que la loi électorale en a exigé moins ». Abou El-Fadl Baâdji a appelé à «revoir les procédures afférentes à l'investissement agricole dans le sud du pays, y compris à Ouargla, et d'accorder des mesures incitatives à même d'encourager les jeunes à exercer cette activité et contribuer ainsi aux efforts visant à garantir la sécurité alimentaire».