Sur la dernière ligne droite de la campagne électorale pour les élections du 27 novembre, les formations politiques en course recentrent leurs discours sur l'importance de la réforme de la commune et son rôle dans l'édification d'un réel projet de société, axé sur, essentiellement, la relance économique et le développement local. MSP: il faut poursuivre l'édification démocratique À partir d'El-Meghaïer, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a estimé que «le prochain rendez-vous électoral constitue une étape pour poursuivre l'édification démocratique dans le pays». Dans ce sens, le MSP aspire à ce que «cette consultation populaire soit le bon départ d'un véritable développement global et équitable». El-Moustakbal: «Il était temps pour tous d'assumer la responsabilité» Depuis Médéa, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd,a insisté sur «la nécessité de rassembler la classe politique et à oeuvrer ensemble pour la stabilité du pays. Il était temps pour tous d'assumer la responsabilité face à la situation qui prévaut dans le pays, de se rassembler autour du même idéal qu'est l'édification d'un état fort et d'oeuvrer à préserver la stabilité du pays et de ses institutions. Ces élections sont l'occasion de rétablir cette confiance, à travers une représentation au sein des Assemblées élues pour la prise en charge des attentes et des aspirations des citoyens et l'amélioration de leurs conditions de vie». El-Bina: un choix judicieux des élus Depuis Mila, le président du Madjliss Echoura du Mouvement El-Bina, Nassr Eddine Salem Chérif, a considéré que «les réformes passent par la participation aux élections et par l'implication dans la gestion des affaires publiques. La réforme de l'Assemblée populaire communale est tributaire du choix judicieux d'élus intègres et compétents. Ce choix permettrait une relance économique du pays à même de répondre aux attentes citoyennes». Il est revenu notamment sur l'importance du prochain scrutin pour «le rétablissement de la confiance entre le citoyen et l'APC, tout en appelant à une gestion de cette dernière en tenant compte des potentialités spécifiques dont elle dispose». El Islah: le renforcement des institutions À partir de Mostaganem, le président du Mouvement El-Islah par intérim, Fayçal Boussedraya a estimé que «la prochaine consultation électorale est une étape cruciale pour le processus d'édification nationale et le renforcement des institutions de l'Etat et de la société. Ces élections constituent une véritable opportunité pour redresser les dysfonctionnements ayant caractérisé par le passé, le développement local pour que celui-ci se fasse avec «équité», tout en prenant en considération les zones les plus reculées du pays et en accélérant le train de la prise en charge des préoccupations citoyennes». FAN: «La bonne marche de la commune nécessite des compétences» À partir de Sidi Bel-Abbès le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a estimé, que «la bonne marche de la commune passe par le bon choix d'élus compétents et honnêtes, aptes à gérer et à créer un développement local répondant aux attentes des citoyens. Choisir le plus approprié parmi les candidats pour diriger la commune est de la responsabilité du citoyen, car c'est lui qui connaît le mieux les hommes à choisir». Le président du FAN est longuement revenu sur la nécessité «de faire de ce rendez-vous électoral une occasion pour rétablir la confiance entre le citoyen et la commune», précisant que «si les futurs élus remplissent les conditions d'intégrité, d'efficacité et de courage, nous aurons des communes fortes capables de créer le développement en exploitant les potentialités de la région, ce qui permettra de répondre aux aspirations des citoyens dans divers domaines liés à la vie quotidienne».