Très bien reçue par les Algériens, l'allocation chômage, décidée par le Président Tebboune, est le couronnement d'une série de mesures qui convergent toutes vers la hausse du pouvoir d'achat des Algériens. Abdelmadjid Tebboune a, soulignons-le, agi sur tous les leviers dont dispose la République pour toucher l'ensemble de la collectivité nationale. Toutes les familles algériennes ont été concernées d'une manière ou d'une autre par les initiatives présidentielles. La suppression de l'IRG pour les salaires de moins de 30000 DA avait, rappelons-le, ouvert le bal des augmentations de salaires dans un contexte détestable au plan économique. Le pétrole se négociait à moins de 30 dollars le baril et la crise sanitaire pointait du nez. Les observateurs avaient parié sur le report de la décision présidentielle. Le pays entrait dans une phase incertaine où tous les voyants viraient au rouge. Abdelmadjid Tebboune était d'un avis contraire. L'Exécutif s'est vu amputé de la moitié de son budget de fonctionnement, mais les travailleurs n'ont pas été oubliés par le chef de l'Etat. Avec le recul, il s'est avéré que le Président avait vu juste. Les effets néfastes de la crise sanitaire avaient été quelque peu estompés pour les bas salaires. Alors qu'à l'époque l'incertitude demeurait, le président Tebboune a annoncé le relèvement du Snmg de 2000 DA. Ce n'était pas énorme, mais les Smicards ont apprécié le geste, faut-il le souligner. Dans une famille qui comptait deux revenus de moins de 30000 DA, l'addition de ces hausses de rémunération pesait dans son pouvoir d'achat. Le soutien aux plus pauvres était déjà significatif, même si le coût de la vie n'avait pas été rattrapé. Le Président Tebboune n'avait pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. La réduction de l'IRG pour tous les salaires aura été un autre apport en pouvoir d'achat au bénéfice des familles. De fait, les foyers qui comptaient trois salaires en auront reçu, en termes de soutien financier, une sérieuse bouffée d'oxygène. C'est dire que la démarche entreprise par le président de la République ne relevait pas du geste symbolique. Et c'est d'autant plus concret comme mesure que la hausse du point indiciaire aura un effet dopant sur les salaires de tous les fonctionnaires du pays. Ainsi, une famille qui compte en son sein un ou deux fonctionnaires, et ces derniers sont plusieurs millions, ressentira l'amélioration de son pouvoir d'achat. À compter d'avril prochain, tous les jeunes sans emploi, remplissant les critères les rendant éligibles à l'allocation chômage, ne seront plus un poids pour leurs familles. Impensable, il y a de cela à peine quelques mois, au même titre d'ailleurs du relèvement conséquent des salariés du pré-emploi avec la garantie d'une intégration au poste et CDI en prime. Les pères de famille se verront déchargés par l'Etat d'une lourde responsabilité. Cela constitue un autre levier en faveur du pouvoir d'achat. Mis bout à bout, toutes ces mesures présidentielles ont donné aux Algériens les moyens de faire face à la hausse des prix. Le pouvoir d'achat s'améliore à travers l'intervention sur les revenus des ménages. L'action de l'Etat visait l'inflation importée. Mais il est aussi un autre moyen de réduire le poids de la crise. Le Président Tebboune n'a pas hésité à en user. Il faut souligner à ce propos, toute la batterie de mesures sur la suppression des taxes sur les importations de produits alimentaires, l'approvisionnement des producteurs de pâtes en blé subventionné, la suppression de l'impôt sur le chiffre d'affaires aux boulangers et une décision d'importation de viandes rouges pour agir sur les prix pendant le mois de Ramadhan. À côté de ces interventions directes sur le vécu des citoyens, il y a lieu de noter, dans le même temps, le maintien des tarifs des carburants, du gaz, de l'électricité et de l'eau, contrairement à l'écrasante majorité des pays. Cela au plan social. Sur un autre niveau, l'Etat aura été décisif. Le volet économique du déploiement de l'Exécutif a produit ses effets. Le déblocage de certains projets d'investissement a généré des dizaines de milliers d'emplois. Autant de nouveaux salaires qui viendront renforcer le pouvoir d'achat des familles. À bien voir les décisions présidentielles, l'on convient aisément que personne n'a été oublié. En s'additionnant, les mesures, multiples et variées confortent sérieusement la capacité financière des Algériens.