Les ministères des Affaires étrangères de Jordanie, d'Egypte, d'Allemagne et de France ont souligné samedi, la nécessité de mettre fin aux pratiques sionistes unilatérales qui entravent la solution à deux Etats et les perspectives de paix. À l'issue de la cinquième réunion ministérielle du Groupe de Munich, les quatre pays ont affirmé dans un communiqué conjoint relayé par l'agence palestinienne de presse, WAFA, que la construction des colonies, la saisie des terres palestiniennes, l'expulsion forcée des Palestiniens de leurs maisons et les actes de violence et d'incitation «sapent la solution à deux Etats». Ils ont également appelé à la protection des habitants palestiniens de Sheikh Jarrah et Silwan. Selon le texte, les quatre pays ont aussi, réaffirmé leur engagement de soutenir les efforts déployés afin de réaliser «une paix juste et durable», sur la base de la solution à deux Etats, conformément au droit international et des résolutions des Nations unies, y compris l'initiative de paix arabe. L'urgence de relancer les négociations sérieuses et directes entre les partis, sous l'égide des Nations unies et dans le cadre du quartette au Moyen- Orient, étaient également discutés lors de la réunion. La communauté internationale a exprimé dimanche sa préoccupation et sa condamnation de l'expulsion par les forces d'occupation sionistes de familles palestiniennes de leurs maisons à El-Qods occupée, tout en appelant à mettre fin aux pratiques sionistes. Les ministères des Affaires étrangères de Jordanie, d'Egypte, d'Allemagne et de France ont affirmé - à l'issue de la cinquième réunion ministérielle du Groupe de Munich- que la construction de colonies, la saisie des terres palestiniennes, l'expulsion forcée des Palestiniens de leurs maisons et les actes de violence et d'incitation «sapent la solution à deux Etats», appelant à la protection des habitants palestiniens de Sheikh Jarrah et Silwan. L'Union européenne (UE) a indiqué, pour sa part, que «la violence des colons et les provocations irresponsables (...) augmente la tension et doit s'arrêter». De son côté, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a condamné «fermement l'expulsion de familles palestiniennes de leurs maisons à El- Qods occupée», signalant que ces expulsions sont en violation de la Charte des Nations unies, et du droit du peuple palestinien à un Etat souverain et indépendant à l'intérieur des frontières d'avant 1967 avec El-Qods comme capitale. D'autre part, Amnesty International a averti les autorités sionistes que le transfert forcé de Palestiniens est «un crime de guerre». L'ONG a appelé les autorités de l'occupation sioniste à «arrêter immédiatement les expulsions et à mettre fin au déplacement forcé en cours des Palestiniens d'El- Qods-Est. Enfin, L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a appelé l'Entité sioniste, en tant que puissance occupante, à «assurer la protection des civils, y compris les réfugiés palestiniens, et à mettre immédiatement un terme à toutes les expulsions et démolitions en Cisjordanie, y compris» à El- Qods-Est, appelant «au calme et à prendre des mesures actives pour désamorcer la situation». Des dizaines de Palestiniens résidant à El- Qods occupée ont organisé, dimanche, une manifestation dans la ville sainte, en protestation contre la politique de démolition des maisons par l'occupation illégale sioniste, selon des médias. Il s'agit de la deuxième manifestation des habitants d'El- Qods contre la démolition de leurs maisons, commerces et zones agricoles, et contre l'expulsion des centaines de personnes avec dévastation de leurs ressources, selon l'agence de presse palestinienne (WAFA). Des appels ont été lancés via les réseaux sociaux afin de mobiliser les résidants d'El- Qods et les personnes touchées par la politique de démolition de l'occupant sioniste. Selon Wafa, «les expulsions sont devenues systématiques, des centaines de maisons, principalement à Jabal Al-Mukabber, sont menacées de démolitions dans quelques mois». En janvier dernier, 34 installations résidentielles, commerciales et agricoles ont été détruites par l'occupation sioniste à El- Qods et sa banlieue. La démolition menace des centaines de maisons dans la ville sainte.