La communauté internationale a exprimé dimanche sa préoccupation et sa condamnation de l'expulsion par les forces d'occupation sioniste de familles palestiniennes de leurs maisons à Al-Qods occupée, tout en appelant à mettre fin aux pratiques sionistes. Les ministères des Affaires étrangères de Jordanie, d'Egypte, d'Allemagne et de France ont affirmé - à l'issue de la cinquième réunion ministérielle du Groupe de Munich- que la construction de colonies, la saisie des terres palestiniennes, l'expulsion forcée des Palestiniens de leurs maisons et les actes de violence et d'incitation "sapent la solution à deux Etats", appelant à la protection des habitants palestiniens de Sheikh Jarrah et Silwan. L'Union européenne (UE) a indiqué, pour sa part, que "la violence des colons et les provocations irresponsables (...) augmente la tension et doit s'arrêter". De son côté, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a condamné "fermement l'expulsion de familles palestiniennes de leurs maisons à Al Qods occupée", signalant que ces expulsions sont en violation de la Charte des Nations unies, et du droit du peuple palestinien à un Etat souverain et indépendant à l'intérieur des frontières d'avant 1967 avec Al-Qods comme capitale. D'autre part, Amnesty International a averti les autorités sionistes que le transfert forcé de Palestiniens est "un crime de guerre". L'ONG a appelé les autorités de l'occupation sioniste à "arrêter immédiatement les expulsions et à mettre fin au déplacement forcé en cours des Palestiniens d'El Qods-Est. Enfin, L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a appelé l'Entité sioniste, en tant que puissance occupante, à "assurer la protection des civils, y compris les réfugiés palestiniens, et à mettre immédiatement un terme à toutes les expulsions et démolitions en Cisjordanie, y compris" à El Qods-Est, appelant "au calme et à prendre des mesures actives pour désamorcer la situation".