Les marchands n'arrivant pas à assurer le nettoyage et les communaux assurant déjà avec peine le nettoiement de la ville. La ville de Draâ Ben Khedda ploie sous les ordures, cette jolie petite ville sise à environ une dizaine de kilomètres à la sortie ouest de la ville de Tizi Ouzou est une place marchande des plus recherchées. Des marchands se sont installés depuis quelques années sur le tronçon de chemin de fer traversant la ville d'est en ouest et autour de la gare désormais, oubliée. Aussi et en ces lieux, chaque jour des tonnes d'ordures s'entassent. Les marchands n'arrivant pas à assurer le nettoyage et les communaux assurant déjà avec peine le nettoiement de la ville. Aussi, entre les rails et alentours, les cartons, les sachets en plastique et autres déchets sont jetés pêle mêle et de temps à autre brûlés par des personnes réagissant face à cette montée de la saleté. Les habitants de cette ville disent ne pas être contre cette présence des commerçants et que les problèmes de régularisation intéressent les services compétents mais ce qu'il y a lieu de souligner selon eux, c'est cette saleté qui vous prend à la gorge dès qu'on est dans les environs de ce marché informel. Les plus contents dans cette affaire restent apparemment les villageois qui par groupes entiers se rendent chaque jour que dieu fait dans ce «marché» pour essayer de dégoter une affaire. Qui un vêtement, qui un bibelot pour les enfants ou encore un ustensile de cuisine. Il est vrai que les prix sont ici des plus abordables. Les commerçants de la ville sont, il est vrai, très en rogne contre cette présence et demandent carrément à ce que ces «marchands informels» soient chassés ou alors mieux contrôlés. D'autres citoyens par contre approuvant certes la proposition des commerçants quant au contrôle de ces marchands informels disent que la ville gagnerait à mieux encadrer ces marchands en leur affectant l'une des structures actuellement fermées, tel l'ancien Souk El Fellah ou encore ces bâtisses qui étaient destinées apparemment aux marchés au départ tels le bâtiment prévu pour le marché couvert et celui qui est de l'autre côté de la voie de chemin de fer. Ces bâtisses actuellement semblent être abandonnées et avec une dépense moindre leur réhabilitation est possible et ce, pour le plus grand bien des marchands, des commerçants de la ville et des citoyens.