Les trottoirs de la ville sont accaparés par les vendeurs à la sauvette et autres revendeurs. La ville de Tizi Ouzou semble ne pas sortir de l'ornière. La collecte des ordures ménagères est devenue le cauchemar des citoyens. Soutenue, certes, mais souvent mal effectuée. Les services du nettoiement font que le gros de ces tas d'ordures est souvent disséminé souvent dans les rues par, notamment ces jeunes qui prennent les sachets à ordures pour des ballons. D'autres, paresseux de nature, ne trouvent pas mieux que de balancer du haut des balcons leurs sachets d'ordures sur la chaussée qui, en tombant sur le sol, laissent s'éparpiller leur contenu nauséabond. Par ailleurs, les trottoirs de la ville et principalement au centre-ville, sont réoccupés par les vendeurs à la sauvette et autres revendeurs. Pour compliquer les choses, les commerçants se sont mis à occuper, eux aussi, leur portion de trottoir. En sus et ces jours derniers, des travaux de réfection du carrelage sont lancés et des équipes de travailleurs chinois sont de la partie. Il faut les voir travailler, c'est réellement un plaisir pour les yeux. Jamais de perte de temps, jamais de travail bâclé, et en un rien de temps, ils avancent de bonne manière. Les jeunes restent souvent admiratifs devant leur façon d'oeuvrer sans pour autant en prendre exemple. Cependant, pour circuler dans la ville, c'est la croix et la bannière. Les passants sont généralement chassés sur la chaussée. A signaler aussi, cette difficulté de la circulation automobile dans les rues de la ville des Genêts. Il vous faut deux bonnes heures pour traverser la ville en véhicule. Si les trottoirs sont pris par les marchands à la sauvette, notamment du côté du CHU, de M'douha et de l'avenue Abane Ramdane, la rue jouxtant le siège du Croissant-Rouge et la rue de la Paix sont complètement transformées en marché aux fruits et légumes. Les trottoirs sont ainsi travestis. A Draâ Ben Khedda, des jeunes ont construit, à même la rue principale, des baraque faites de bric et de broc, défigurant ainsi la ville. Alors qu' à Boghni, ce sont les terrasses des cafés qui occupent une partie importante des trottoirs. Tizi Ouzou mérite bien une opération de nettoyage de fond en comble.