Le mois sacré de Ramadhan s'annonce sous les meilleurs auspices, particulièrement avec le net recul de la pandémie, avec en cadeau, l'immunité collective, estimée à 90% et acquise grâce au variant Omicron. D'ores et déjà, le Ramadhan 2022 se distinguera sûrement de ses prédécesseurs, lesquels ont été vécus, 2 ans durant, dans une ambiance austère imposée par la crise sanitaire. C'était rappelons-le, la période des restrictions tous azimuts associées à de drastiques et longues périodes de confinement coiffées par un couvre-feu, décidé par le gouvernement. «Les voyants sont au vert» affirment, aujourd'hui, les spécialistes, au vu de l'affaiblissement du virus. En effet, doué d'un pouvoir de diffusion qui est favorable à une immunité de masse, Le Omicron aura accéléré la décrue de la pandémie, tout en offrant aux Algériens une protection à moindre coût contre le virus. «Nous sommes à 90% d'immunité collective acquise par une infection naturelle, gratuite et obligatoire». A affirmé en ce début de mars le professeur Kamel Djenouhat, en ajoutant que «le Omicron est une bénédiction divine que l'on peut qualifier de vaccin efficace, obligatoire et durable». De quoi rendre donc l'espoir aux familles algériennes qui sont impatientes de renouer avec les soirées conviviales. L'activité culturelle qui a récemment repris des couleurs, connaîtra sûrement une salutaire intensité à la faveur du mois prochain, au grand bonheur des artistes et de leurs publics. Notons que la pandémie de Covid-19 a eu des effets dévastateurs sur le secteur de la culture partout dans le monde, les mesures de confinement ont considérablement pesé sur les revenus des artistes et des professionnels de la culture et des arts. Les chocs économiques provoqués par la crise, n'auront pas épargné les artistes algériens. Ce retour annoncé à la normale, est déjà accompagné par des mesures gouvernementales qui ne peuvent que rassurer les ménages algériens. Cette embellie qui se dessine s'accompagne de dispositions lesquelles sont à même d'assurer un mois de jeûne en toute sérénité pour les foyers algériens. Dans ces agencements, citons le dispositif spécial Ramadhan de l'Algérienne des viandes rouges (Alviar). Ce dernier comprend 150 points de vente répartis sur l'ensemble du territoire national où le prix du kilogramme ne devrait pas dépasser 1300 DA pour la viande ovine et 1200 DA pour la viande bovine, a récemment indiqué le P-DG d'Alviar, Lamine Derradji. Selon ce même responsable, il s'agit de mettre les viandes rouges à la portée des petites et moyennes bourses, Alviar a importé «4000 bovins dédiés à l'abattage spécialement pour le mois de Ramadhan», a-t-il ajouté. De son côté, l'Office national des aliments du bétail (Onab) ambitionne d'atteindre une production de 10000 tonnes de viandes blanches, prêtes à la consommation durant le mois sacré du Ramadhan. C'est du moins ce qu'a annoncé le directeur général de cet organisme, Hassan Benzaza qui a évoqué, en prévision du mois sacré, l'ouverture de six nouveaux points de vente, dont deux à Alger, deux à Mostaganem, deux dans l'est du pays, outre 13 points de vente, prévus pour les marchés «Rahma». Le nombre de points de vente disponibles est ainsi passé, depuis 2021, de 63 à 82 au niveau national, a-t-il indiqué.