Dans la chronique ci-dessus, nous avions suivi avec plaisir les débats relatifs au jugement de trois jeunots, que les policiers avaient entendus pour, le 1er, délit de vol et le 2e, pour coups et blessures volontaires. Parce qu'il y a eu des violences employées pour arracher l'objet convoité par les voleurs, qui tenaient à remporter une victoire sur l'honnêteté. Et le cas qui nous intéresse se situe dans un des articles du Code pénal, en l'occurrence l'un des plus complets du Code, le 264, (loi n° 06-23 du 20 décembre 2006), qui dispose sincèrement que: «Quiconque, volontairement, fait des blessures ou porte des coups à autrui ou commet toute autre violence ou voie de fait, et s' il résulte de ces sortes de violence, une maladie ou une incapacité totale de travail pendant plus de quinze jours est puni d' un emprisonnement d' un (1) à cinq (5) ans et d'une amende de 100 000 DA à 5OO OOO DA. Le coupable peut, en outre, être privé des droits mentionnés à l' article 14 de la présente loi pendant un an au moins et cinq ans au plus... Quand les violences ci-dessus exprimées ont été suivies de mutilation ou privation de l'usage d'un membre, cécité, perte d' un oeil ou autres infirmités permanentes, le coupable est puni de la réclusion à temps, de cinq à dix ans. Si les coups portés ou les blessures faits volontairement, mais sans intention de donner la mort l'ont pourtant occasionnée, le coupable est puni de la peine de la réclusion à temps, de dix à vingt ans.». En l'absence, d'avocats, le procès fut écourté. Le président décida alors, de juger sur le siège. Il transcrivit le dispositif, sur la base des réquisitions du procureur, qui a réclamé le maximum de la peine. Les trois bandits en herbe ayant probablement bénéficié de larges circonstances atténuantes, furent finalement condamnés à une peine de cinq ans d'emprisonnement, dont deux, assorties du sursis! Ils auront ainsi, tout le temps de méditer leur coup d'éclat dans l'eau, et surtout, sur leur grossière et fantasque erreur, d'avoir cru que Tamourth» était une république bananière! Non, jeunes hommes, l'Algérie a encore plus de citoyens et citoyennes, jaloux de leur pays, qu'ils protègent avec la prunelle de leurs yeux. Cela dit, il est vrai que tout ne va pas pour le meilleur des mondes, que notre peuple, continue à faire les plus gros sacrifices, dans les moments difficiles, surtout en ces instables situations qui minent la planète, de Sanaà au Donbass, et du Pendjab à Benghazi!