La totalité des ressources superficielles de la wilaya demeure inexploitée dans la mesure où plusieurs infrastructures hydriques restent toujours en instance de réalisation. La wilaya de Tizi Ouzou recèle des potentialités énormes en matière de ressources en eau dont le volume s'élève à plus d'un milliard de m3 par an. Toutefois, le volume mobilisé pour alimenter la région en eau potable notamment, ne dépasse aucunement 189 millions de m3 par an. Cela dit, la totalité des ressources superficielles de la wilaya demeure inexploitée dans la mesure où plusieurs infrastructures hydriques restent toujours en instance de réalisation ou au stade de l'étude. L'on citera, en outre, l'exemple du barrage de Souk T'leta et de 12 retenues collinaires en perspective, d'une capacité de 1.030.000 m3 et une superficie totale irrigable de 206 ha. S'agissant de l'alimentation en eau potable, le réseau AEP s'étend sur 1700 km d'adduction et 2048 km pour la distribution. En effet, jusque-là, la wilaya dispose de 1022 réservoirs de stockage, 133 stations de pompage, 5 stations de traitement et 221 forages ainsi que 121 sources. Aussi, notons qu'une station de dessalement d'eau de mer est opérationnelle depuis deux ans au niveau de la ville balnéaire de Tigzirt. Si cette infrastructure est venue à point nommé pour atténuer le problème des incessantes pénuries d'eau dans l'antique Omnium, il n'en demeure pas moins que les fréquentes perturbations qui surgissent au niveau des appareils de filtration perturbent considérablement le fonctionnement de la station. Il s'agit là d'un problème de monobloc de forte tension que le ministre a promis de prendre en charge. Par ailleurs, dans l'optique de procéder à la rénovation et la réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable dans les villages et villes, la wilaya vient de bénéficier d'un milliard de dinars. Cela sans parler des forages qui seront renforcés par 2000 mètres linéaires d'ici la fin de l'année en cours. D'autre part, notons qu'avec l'arrivée de la période des chaleurs torrides, les maladies à transmission hydrique font toujours parler d'elles. Pour rappel, l'année dernière, on a enregistré 163 cas, dont un décès tandis que pour cette année, 2 cas seulement ont été relevés, a souligné le représentant de la direction de la santé lors de son intervention au cours des journées d'étude qu'a organisées l'APW de Tizi Ouzou sur la qualité, les potentialités hydriques et les retenues collinaires. Cette rencontre, ayant regroupé les P/APC, chefs de daïra et les directeurs de l'exécutif de wilaya, a été également axée sur un bon nombre de communications ayant trait au thème en question. L'analyse des données hydriques dans le bassin du Sebaou et la station épidémiologique des maladies à transmission hydrique sont, entre autres, les sujets abordés.