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«La dignité humaine est une ligne rouge»
Tabi ministre de la Justice
Publié dans L'Expression le 10 - 05 - 2022


L'application de la loi obéit au principe du respect de la dignité des personnes et de leurs droits fondamentaux. C'est ce que vient d'indiquer le ministre de la Justice, garde des Sceaux Abderrachid Tabi, en marge du lancement de deux journées d'étude internationales, hier, à la Cour suprême. Il a alors rappelé aux juges de la Cour suprême leur responsabilité devant les justiciables et donc devant la société. Une responsabilité qu'ils doivent pleinement assumer, armés qu'ils sont de leur expérience professionnelle et de leur expertise, a-t-il martelé. Tabi a ajouté que parmi les objectifs escomptés de la session de formation qu'il a supervisée, figure celui de garantir l'indépendance de la justice, un acquis qui profite à la société et qui confère aux citoyens quiétude et sérénité judiciaires. «L'indépendance de la justice est une bénédiction pour la société», a-t-il ajouté. L'indépendance et l'impartialité garantissent aux justiciables que l'acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé a signifié le ministre qui a également fait savoir que la souveraineté de la justice et la force de la loi sont tributaires d'un travail acharné et objectif. Le rôle du parquet consiste à établir la vérité avant toute autre considération, et ce dans l'esprit des lois et pour l'intérêt général, et non pas condamner dans tous les cas. S'adressant aux magistrats participant à cette session de formation, Tabi aura donc insisté sur l'application stricte de la loi, tout en préservant la dignité humaine et les droits fondamentaux de la personne. Notons que cette session de formation voit la participation de la France, de l'Italie, de l'Espagne, de l'Allemagne et de la Belgique. Autant de pays dont sont issus des magistrats venus partager leur expérience avec leurs homologues algériens. Rappelons que Abderrachid Tabi a récemment abordé la question des droits des justiciables et de l'erreur judiciaire. Lors d'une plénière du Conseil de la nation consacrée à la présentation et au débat du projet de loi organique fixant les modalités d'élection des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et ses règles d'organisation et de fonctionnement ainsi que celui sur le découpage judiciaire, Tabi avait précisé que la condition de 15 ans d'expérience professionnelle pour devenir membre du CSM «n'est pas rédhibitoire, d'autant que la majorité des magistrats ont une expérience professionnelle de plus de 15 ans. Il n'y a donc aucun problème à ce sujet». Cette condition est dictée par les «missions importantes assignées au CSM, notamment en ce qui concerne la garantie des droits des justiciables», avait-il expliqué, ajoutant que «le citoyen est en mesure de saisir le CSM pour réparer toute erreur judiciaire». Le secteur «s'attelle à concrétiser la justice électronique à travers l'élaboration du cadre juridique», avait en outre rappelé Tabi, évoquant la possibilité d'adopter cette méthode en matière de justice administrative qui ne nécessite pas la présence des justiciables.

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