Les chefs d'établissements d'Algérie Poste, délégués de toutes les wilayas du pays et qui se sont réunis le 26 mai au Village africain de Sidi Fredj pour fonder la fédération nationale des chefs d'établissements postaux, sous l'égide de la Confédération des cadres des finances et de comptabilité, ont buté sur «la volonté de rétrécir le champ syndical». La décision d'aller vers cette fédération démontre, lit-on dans un communiqué adressé à notre rédaction, «la ferme volonté des postiers de briser l'éculé diktat syndical qui leur est imposé». Les chefs d'établissements d'Algérie Poste ne sont pas d'ailleurs les seuls privés du droit à la représentation syndicale autonome. Même les simples travailleurs d'Algérie Poste, ayant demandé récemment la création d'un syndicat national des postiers, ont subi le même sort. Ceux-ci ne veulent plus être représentés par des syndicalistes d'Algérie Télécom, une SPA appelée à être privatisée. Pour le moment, la maison de Sidi-Saïd n'a rendu, semble-t-il, aucun verdict par rapport à la requête des postiers qui ne veulent plus activer sous la casquette de la Fédération nationale des postes et télécommunications, affiliée à la centrale syndicale Ugta.