La semaine passée déjà, sur les limites de la wilaya avec Tizi Ouzou, entre Aomar et Draâ El Mizan, une patrouille chargée de la surveillance du gazoduc a fait l'objet d'un attentat à la bombe. La quiétude et le calme retrouvés depuis plus de trois ans viennent d'être rompus. Un convoi militaire a été la cible d'une embuscade dressée par un groupe terroriste, dont le nombre reste indéfini, dans la localité entre Ahnif et Ighrem dans la daïra de M'Chedallah. Un camion transportant des éléments du régiment militaire stationné dans la région, a été ciblé par une roquette tirée avec un lance-roquettes de type RPG7 faisant au moins 7 morts parmi les militaires. Cet attentat, le premier depuis deux années, a semé le trouble parmi les populations qui ont découvert que la loi sur la paix et la réconciliation nationale n'a pas convaincu toute la mouvance intégriste. Signalons aussi que cette attaque qui s'est produite le mercredi en début de soirée, est la seconde en une semaine au niveau de la wilaya. La semaine passée déjà, sur les limites de la wilaya avec Tizi Ouzou, entre Aomar et Draâ El Mizan, une patrouille chargée de la surveillance du gazoduc a fait l'objet d'un attentat à la bombe, lequel attentat a fait 4 morts parmi les patriotes. S'agissant de l'événement tragique qui a endeuillé la localité d'Ahnif, les personnes, au courant du dossier sécuritaire, attribuent l'action au groupe «El Ghouraba», laquelle phalange reste fidèle aux théories du sinistre Hattab and Co. Depuis l'anéantissement de la famille Hacène, père et fils, la phalange se serait scindée en plusieurs sériats autonomes mobiles. Même si le groupe composé d'une vingtaine de terroriste a connu une réduction effective de sa composante après l'élimination de plusieurs éléments dangereux tel le groupe terroriste composé de trois personnes qui a été pris dans une embuscade tendue le 24 juin dernier par les éléments de la Bmpj de Bouira au lieudit «Haouch Remita» au sud-est de la ville et qui a permis la mise hors d'état de nuire de deux éléments appartenant à«El Ghouraba» affiliée au Gspc. Un des terroristes abattus n'était autre que Meziane Boualem, natif du quartier de Ouled Bouchia, ayant rejoint le maquis en 1994 et dont le neveu a été abattu l'année passée dans des conditions similaires. Il demeure que ce groupe, qui n'a connu aucune reddition, s'est mis en veille et a connu des renforts venus d'ailleurs. Les terroristes traqués depuis Boumerdès dernièrement, et de Sidi Ali Bounab avant, auraient rejoint le groupe qui active dans un triangle compris entre Thimalahine, la forêt de Chréa et les monts des Bibans dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. La force de frappe des groupes terroristes organisés en trois grandes phalanges «El Houda», «El Ghouraba» et «El Fourkane» est anéantie avec la mort des chefs. Malgré sa facilité à se régénérer en intronisant des chefs autoproclamés, le Gspc subit et perd du terrain. Voulant marquer sa présence, il commet des attentats contre des cibles isolées à la recherche de la médiatisation. L'attentat de mercredi s'inscrit dans cette optique. Les éléments des forces de sécurité ont engagé une opération de bouclage et de traque depuis mercredi, c'est-à-dire juste après l'attaque. L'utilisation des moyens lourds comme l'artillerie et les hélicoptères expliquent à eux seuls la détermination de l'ANP de déloger définitivement les terroristes. Nous reviendrons ultérieurement sur les résultats de l'opération de ratissage qui risque de durer vu la difficulté du relief qui caractérise la zone.