Aïn Defla 17 427 habitations précaires recensées Selon le dernier recensement de la commission technique de la wilaya, quelque 17 427 habitats précaires sont recensés dans la wilaya d'Aïn Defla dont seulement 196 ont pu être démolis et leurs habitants relogés dans des logements décents. Parmi ces habitations, une grande partie appartient aux familles ayant fui le terrorisme durant la décennie noire. Ces dernières refusent toutes les approches proposées par les responsables pour retourner chez eux, préférant la misère de ces logis à la solitude de la vie dans la campagne. Dans le cadre du programme du gouvernement, la wilaya de Aïn Defla a bénéficié d'un quota de 700 logements sociaux destiné à remplacer les habitations préfabriquées construites durant le tremblement de terre de 1980. MOHA B. MILIANA LA DESILLUSION DES HABITANTS DE HAY BERKOUK ET ANASSERS Lasses d'attendre depuis des années le raccordement au gaz naturel, les 60 familles des quartiers Berkouk et Anassers de Miliana ont perdu l'espoir d'être un jour raccordées. Des pétitions ont été signées par les habitants, en vain. Elles ne comprennent pas que la conduite principale, qui passe seulement à 60 m de leurs quartiers, ne puisse pas les alimenter. Elles se rabattent sur les bouteilles de gaz butane dont la pression sur la demande est sans cesse grandissante depuis les dernières chutes de neige. Il est à noter que plusieurs quartiers ont été raccordés l'année dernière au gaz naturel, c'est ce qui irrite encore plus les habitants de ces quartiers qui lancent un véritable SOS au wali d'Aïn Defla Moha B. Tassoukit (Ouadhias) Les coupures de courant durent depuis deux ans Les citoyens de Tassoukit, un douar renfermant les villages Ighil El-Vor, Igharbiyen, Tanssawt, Timizar Bwadda, Alma et Ath Ramethane, relevant de la commune de Tizi n'Tleta (Ouadhias), sont soumis depuis deux ans à d'interminables coupures d'électricité qui interviennent dans la tranche horaire de 19 h à 21h30. Depuis, les comités de villages n'ont pas cessé d'écrire aux autorités locales et à la Sonelgaz pour remédier à cette situation préjudiciable à leurs équipements électroménagers et ce, par l'installation d'un nouveau poste transformateur. Le poste existant ne répond plus aux besoins après l'extension continuelle de la ligne du quartier de Bouchata, dotée de deux disjoncteurs seulement. Le quartier d'Alma, dans le village Tassoukit (Ait Abdelmoumen) dispose d'un seul transformateur d'une puissance de 160 KVA par le biais duquel est alimenté un nombre égal de foyers pris en charge par trois autres transformateurs. Ils rappellent qu'une étude remontant aux années 1990, pour la mise en place d'un nouveau réseau à même d'atténuer la surcharge, a été approuvée en 2002 et les travaux entrepris en 2005, mais à ce jour, rien de concret. Salah Yermèche