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La guerre de succession fait rage au Maroc
Alors que le roi Mohammed VI serait gravement malade
Publié dans L'Expression le 22 - 06 - 2022


On ne parle pas de la corde dans la maison d'un pendu. L'empressement du professeur Lahcen Belyamani, médecin du roi, à annoncer, dans un communiqué laconique, le 16 juin dernier, que le souverain a été testé positif au Covid-19, en dit long sur la panique qui s'est saisie du Palais royal. Des sources proches de l'ambassade marocaine à Paris sont catégoriques: non seulement le roi Mohammed VI est gravement malade, mais il y a une guerre déclarée de succession au sein de la famille royale». Le déplacement du roi à Paris est dû à des problèmes de santé graves et non pas à une contamination au Covid-19 au moment où la pandémie accuse un net reflux et les variants sont d'une très faible nocivité. Pour nos sources, soulignant que la majorité de la famille royale s'est déplacée à Paris au chevet du patient est un indice de gravité de la situation, sans toutefois préciser si le pronostic vital du roi est engagé ou non. Mohammed VI, âgé de 58 ans et qui règne sur le Maroc depuis juillet 1999, date à laquelle il a succédé à son père, le roi Hassan II, a subi deux interventions à coeur ouvert en l'espace de deux ans. La première fois en janvier 2018 à la clinique Ambroise Paré à Paris et la seconde, le 14 juin 2020, à Rabat toujours pour les mêmes signes cardiaques. Pour nos sources, il y a un autre indice qui renseigne sur une guerre déclarée au sein même de la famille royale: c'est le déplacement du patron de la direction générale de la Surveillance du territoire (Dgst) marocain, Abdellatif Hammouchi, aux Etats-Unis, alors que le roi se trouvait à l'étranger. Hammouchi, qui est l'équivalent de Driss El Bassari du temps de Hassan II, était en réalité en mission spéciale aux Etats- Unis. Son objectif était de vendre la candidature de Moulay Rachid comme futur roi en remplacement de Mohammed VI au lieu du prince héritier Moulay El Hassan âgé de 19 ans. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les mêmes sources rapportent que les rapports au coeur même de la famille royale se sont exacerbés, ces derniers temps. Le courant ne passe plus entre le prince héritier et sa mère divorcée et Moulay Rachid ne s'entend plus avec Moulay Hassan. De cette ambiance royale électrisée, le puissant patron des services de renseignements, Abdellatif Hammouchi, veut en titrer profit pour placer Moulay Rachid sur le Trône. Tout comme Driss El Bassri, Hamouchi a toujours eu un penchant pour Moulay Rachid au lieu de Mohammed VI. D'ailleurs sur les conseils insistants de Driss El Bassari, le défunt roi Hassan II allait nommer comme successeur Moulay Rachid, avant se raviser à la dernière minute pour des raisons qui restent méconnues à ce jour. Cette maladie de Mohammed VI vient rappeler l'ampleur de la crise sociale et politique qui frappe de plein fouet le Makhzen. Quand c'est la presse israélienne qui évoque, avec insistance, une sédition de généraux au sein de l'armée royale défiant le chef suprême des armées, qui n'est autre que le roi Mohammed VI, c'est que quelque chose a été rompu chez le voisin de l'Ouest. À force de jouer avec le feu, les faucons du Makhzen se sont brûlé les ailes. La normalisation avec l'entité sioniste a créé une fissure au coeur du Makhzen, alors que le Front marocain contre la normalisation avec l'entité sioniste, prend de l'ampleur, captant de plus en plus de citoyens. La crise qui couve au Palais royal n'est pas une simple poussée de fièvre pour revendiquer un prix du pain plus accessible ou dénoncer un chômage galopant. Le Mouvement est beaucoup plus profond. Il surgit des tripes d'une Nation. Un cri et un sursaut de dignité d'un peuple qui refuse de plier devant une honteuse capitulation. Le peuple marocain connu pour sa générosité, son sens du partage et de l'accueil, refuse le joug de l'humiliation. Réputée immuable, la sérénité d'apparat dont s'est toujours prévalu le Makhzen a cédé. Soudain, tout change et tout bascule autour d'un souverain à l'état de santé déclinant. Mohammed VI ne gouverne plus. Tel un bateau à la dérive, le royaume vacille.

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