Le complexe touristique le «Raïs Hamidou» de Staouéli connaît des problèmes. Pourquoi? Est-ce une malédiction cette obsession à se mettre en travers de tout Algérien qui entreprend? Est-ce un mauvais sort jeté par une personne disparue qui couvre notre tourisme local et populaire? Qui en veut à l'établissement touristique populaire «Raïs Hamidou»? Nous n'allons pas vous faire pousser des cheveux blancs et faire redresser vos petits menus poils en cette période d'été humide. Le harcèlement que connaît ce brave entrepreneur, ce bon jeune Algérien, en 1988, qui a eu l'idée (on ne sait plus s'il devait l'avoir) d'aménager un très bel établissement avec kheïma, tentes traditionnelles, poufs, salons orientaux et d'avoir, dix-huit ans plus tard, affaire à la plus grande espèce de crapules dont un a connu son ascension chez Riadh qui a été le déclic d'une élévation de niveau de vie qui aurait pu laisser ce...«gueux» être plus reconnaissant. Eh bien, figurez-vous pour ceux qui connaissent «Raïs Hamidou» -pas l'empereur- amiral des mers mais son agréable descendant de cent-quatre vingt-neuf centimètres, Riadh, avec la somme d'harcèlements qui ne dit pas son nom, peuvent maudire la pire des bureaucraties. Enquête commodo-incommodo? Elle existe. PV de la Protection civile? Il est dans le dossier. Le constat et feu vert de la direction de la santé, y est aussi. On exige l'autorisation spectacles. Pourquoi? Ce peuple n'a toujours pas avalé le pain noir des années 90-99? N'a-t-il pas le droit de danser, de goûter à des musiques entraînantes? De se reposer dans un lieu paradisiaque à cinq cents dinars la personne alors qu'en face, à quatre longueurs des bottes de l'établissement, c'est quatre mille dinars pour ce qui est proposé. Qui veut casser «Raïs Hamidou»? Le boss du complexe touristique que même le sympa Moussa, le ministre du Tourisme, devrait visiter, histoire d'avoir une idée de quoi peut être capable d'aménager un Algérien aux coudées franches, perd le nord, mais pas la dignité ni l'amour du métier. Il tient bon tel un des navires du XIXe siècle dans un golfe où une bataille a lieu entre les Croisés et les Ottomans. Il plie, certes, tel un roseau, mais ne veut pas rompre comme un chêne. Ce qui l'embête le plus, ce sont les dizaines d'appels, de convocations, à toutes heures de la journée et même de...l'aube émanant des gendarmes qui ne font que leur boulot, quoique... Ah! les gendarmes! S'il y a bien un rédacteur qui évoque et loue l'action inlassable des «Verdrons», c'est bien votre serviteur qui va se permettre un coup de g...en criant sa douleur lorsqu'il apprend que ce vaillant corps de l'ANP, colonne vertébrale de la Révolution - dixit feu Houari Boumediene -ce vaillant corps façonné par le respectable Ahmed Bencherif dont on tire la...casquette à l'évocation de son seul grade de colonel, est parfois appelé pour être intrumentalisé au service des forces occultes. Non messieurs! Laissez tranquille notre GN qui vaut bien plus que cela et puis, mon Dieu, servir et protéger, oui, mais jamais répondre à des injonctions d'imbéciles extra-pouvoirs publics, promus par la grâce de plus imbéciles en se jouant de nos services de sécurité au nom d'une logique qui n'en est jamais une. Leurs compétences et leur engagement vis-à-vis du citoyen? Et le cas de M.le wali-délégué de Zéralda est considéré comme un mépris qui ne dit pas son nom à l'encontre d'un entrepreneur debout durant les années de feu et le seul dans l'Algérois S.V.P. qui ne mérite pas ce traitement. Telle cette fermeture abusive pour avoir organisé une soirée en extérieur, on a bouclé la salle qui fait office de discothèque alors que le Sheraton avait une discothèque quotidiennement «criarde» (en 2005) avec cinq mille personnes solidement encadrées par nos vaillants gendarmes, lesquels ont toujours été là où il fallait, quand il le fallait, au moment choisi par les organisateurs, tous les organisateurs qui paient leurs impôts. Et le Sheraton pris en exemple par la proximité participe lui aussi aux soirées récréatives des familles. Quelle aurait été la réaction du plus haut responsable d'un corps de services de sécurité en apprenant qu'un citoyen avait été sommé par un coup de fil, vers les vingt-trois heures, de se présenter au poste, le document administratif en main, sans autre forme de procès à une heure du matin. Et lorsque ce brave citoyen a dit pourquoi une heure du matin précisément, une voix nasillarde et anonyme de rétorquer: «Nous devons déposer le rapport de votre situation à huit heures du matin». Mon Dieu! qui va croire que dans notre pays, des rapports sont déposés à huit heures du matin alors que le meilleur des commis de l'Etat quitte son domicile à...huit heures trente? Ajoutez la circulation et les bouchons, voyez le résultat. Donc, Riadh, Hamidou étant ainsi taquiné, harcelé, il ne reste plus qu'à fermer boutique. Surtout qu'une pseudo pétition -où le faux est roi- avait été remise à qui de droit en vue de faire baisser rideau à l'établissement «Raïs Hamidou» situé sur le territoire cher à Saïd Bouifer, ce dynamique maire de Staouéli qui serait mieux inspiré de mieux défendre ses impôts émanant d'établissements tel le «Raïs Hamidou», jalousé et harcelé! A propos d'APC, évoquons le wali-délégué de Zéralda qui détient un dossier remis en 2002 en bonne et due forme autour de la fameuse nouvelle réglementation «autorisation spectacles» délivrée à tous les cabarets de la région, équipés de chambres à l'étage si ce n'est aux étages et exigée à Riadh Hamidou qui a fourni un nouveau dossier en août 2005. Ce fameux dossier «dort» dans un tiroir de Zéralda depuis dix mois, alors que le JO stipule que le délai d'examen et de réponse au citoyen ne saurait excéder soixante-quinze jours (nous en sommes à quatre fois plus). Ce dossier étant dûment motivé et notifié- si rejet il y a -silence radio- A quand la réponse et la délivrance, car les grosses chaleurs sont là, les citoyens aspirent à passer l'été chez eux à Tamalous, Chetaïbi, La Calle, Jijel, Béjaïa et...Zéralda, sans omettre Marsa Ben M'hidi. Nous n'achèverons pas ce papier sans rappeler les termes fermes et durs lâchés récemment par Son Excellence, le président de la République à savoir que les walis qui ne veulent pas bûcher dur s'en aillent et laissent les autres étaler leur talent et leur engagement. Reste le «Raïs» qu'on veut abattre. Pour son propriétaire qui tient à son «bébé», il n'est pas question de baisser les bras. «Je me battrai jusqu'à la victoire du...‘‘Raïs''». C'est si bien dit comme prophétie -que nous préférons mettre un point final à ce papier.