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L'agonie d'un royaume
Gravement malade, il a annulé toutes les festivités pour la fête du trône
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2022

Le roi du Maroc gravement malade ne fêtera pas, le 30 juillet, le 23e anniversaire de son accession au Trône, toutes les festivités et cérémonies qui entourent cet événement national sont annulés. Officiellement, la raison de ce report réside dans la recrudescence de la pandémie de Covid- 19.
«Le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu'eu égard à la poursuite des mesures préventives imposées par l'évolution de la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l'occasion du 23e anniversaire de l'accession de Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres», annonce le communiqué du ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie. La réalité est pourtant bien là. C'est parce qu'il est gravement malade que Mohammed VI a renoncé aux festivités de la fête du Trône. Ses fréquents séjours à l'étranger pour des soins indiquent qu'il ne peut plus régner. La rue marocaine s'interroge mais rien ne filtre de cette situation annonciatrice d'une guerre de succession qui fait rage et qui préoccupe un peuple déboussolé en proie à une crise économique sans précédent, de cette fin de règne qui ne dit pas son nom. Combien de temps Mohammed VI pourra- t-il encore tenir sur son trône? Est-il agonisant? Qui lui succédera? Si l'on se réfère à la Constitution marocaine la réponse est claire. «La Couronne du Maroc et ses droits constitutionnels sont héréditaires et se transmettent de père en fils aux descendants mâles en ligne directe et par ordre de primogéniture de Sa Majesté le roi Mohammed VI, à moins que le Roi ne désigne, de son vivant, un successeur parmi ses fils, autre que son fils aîné...», stipule le chapitre 41 de la troisième partie de la Loi fondamentale marocaine. Les choses sont pourtant loin de se passer comme cela. Le tout -puissant patron de la direction générale de la Surveillance du territoire (Dgst) marocain, Abdellatif Hammouchi, verrait d'un bon oeil Moulay Rachid (fils cadet du défunt roi Hasssan II) succéder à son frère Mohammed VI au lieu du prince héritier Moulay El Hassan. Le déplacement du premier flic du royaume aux Etats-Unis, alors que le roi se trouvait à l'étranger s'est fait dans cet objectif. Des spéculations? Des rumeurs? Le Palais royal est devenu un vrai Bunker. Aucune information n'a filtré. Le secret est apparemment bien gardé. Il révèle cependant comme dans toute situation entourée d'absence de communication un profond malaise. Une situation qui n'est pas inédite. Il faut rappeler en effet qu'en 2013 Mohammed VI avait effectué trois voyages à l'étranger. Tous entourés d'un grand mystère avant que sa destination ne soit révélée sans qu'elle puisse lever toutes les interrogations. Le souverain marocain avait été repéré à Betz, au nord de Paris, où il se reposait dans un château acquis par son défunt père Hassan II. Ce qui est sûr c'est qu'il ne s'y trouvait pas en villégiature mais bel et bien en convalescence. À tel point que l'allocution de la cérémonie de fin d'année de l'Ecole royale de Rabat avait été lue en sa présence et en son nom par le prince héritier Moulay El Hassan âgé à peine de 10 ans à l'époque. Le roi du Maroc était-il malade? C'est la question que s'est posée, la presse internationale française, notamment sans évoquer sa capacité à continuer à régner alors que les médias marocains avaient observé un silence total sur la présence de son souverain hors du royaume. L'Histoire bégaie de nouveau. Et cette fois- ci la question de sa capacité à rester sur le Trône est évidente.
Dans quel état sera livré le Maroc au successeur de Mohammed VI et à son peuple, ses sujets notamment? Cette interrogation n'est incontestablement entourée d'aucun mystère, l'héritier de feu Hassan II laissera un royaume asphyxié économiquement, entre les fourches Caudines du Fonds monétaire international, écrasé par une dette de plus de 80 milliards de dollars avec des relations exécrables avec un de ses voisins immédiat, l'Algérie pays pivot dans la région, qui a rompu ses relations diplomatiques avec lui. Tout comme il laissera en héritage la normalisation de ses relations avec l'Etat sioniste avec lequel il a signé de surcroît des accords militaires: signes incontestables de la trahison de la cause palestinienne, une question sacrée pour tout musulman, pour tout pays soutenant la liberté des peuples à disposer de leur destin. Alors que le Sahara occidental dernier bastion du colonialisme en Afrique lui pend au nez...


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