Et ça repart avec une nouvelle désillusion pour l'équipe d'Angleterre Comme lors de l'Euro 2004, le Portugal a pris le meilleur sur l'Angleterre à l'issue de la séance de tirs au but finale (0-0,3-1 t.a.b.). Quarante ans après s'être inclinée contre l'Angleterre de Charlton en demi-finale de la Coupe du monde 1966, la sélection lusitanienne retrouve le dernier carré de la compétition, bien aidée par l'expulsion de Wayne Rooney à l'heure de jeu. Sven Göran Eriksson quitte ses fonctions à la tête de la sélection anglaise sur une défaite amère tandis que Luiz Felipe Scolari reste invaincu en Coupe du monde depuis 12 matches. Pourtant, lors de cette rencontre très riche en émotions, ce sont les coéquipiers de Steven Gerrard qui ont été les meilleurs sur tous les plans même en évoluant à 10 après l'expulsion de Rooney à la 62e minute de jeu. Mais une fois de plus, la malédiction des tirs au but a eu le dernier mot sur les Anglais. Battus lors de cet exercice au Mondial 1990 en Italie, à l'Euro 1996 à domicile et au Mondial 1998 en France, les Anglais, qui ont été privés dès la 62e minute de Wayne Rooney, sottement exclu, avaient aussi subi le même sort à l'Euro 2004 en quarts de finale face aux mêmes Portugais (2-2 a.p., 5-6 t.a.b.). Les Portugais, quant à eux, auront tout le temps de savourer cette belle qualification avant de se consacrer uniquement à leur match décisif de mercredi prochain face à la France pour le compte des demi-finales de ce Mondial-2006. Un rendez-vous attendu par tout un pays qui espérait ce jour depuis belle lurette. Et il convient de signaler enfin, que le Portugal et surtout l'entraîneur Luiz Felipe Scolari, pourront compter sur le retour du meneur de jeu Deco le grand absent de cette rencontre. La seule mauvaise nouvelle est, sans doute, la probable absence du capitaine Luis Figo qui a contracté une blessure lors de ce dernier match face à l'Angleterre. En tout cas, une chose est certaine, le staff médical de la sélection portugaise aura la lourde tâche de remettre sur pied le maître à jouer de cette équipe qui veut, coûte que coûte, prendre part à cette rencontre historique.