D'une importance capitale pour la concrétisation du parachèvement du processus constitutionnel, le Conseil supérieur de la jeunesse, autant que l'Observatoire national de la société civile, ont un rôle primordial à jouer lors de la prochaine rentrée sociale. Ils représenteront l'expression d'un changement profond. Celui du passage des gouvernances et des pratiques du passé à l'émergence d'un front interne fort, porté par la jonction et la qualité de leurs actions sur le terrain. Il est clair dans ce sens, que leur fonctionnement devrait refléter la transparence et la compétence nécessaire pour leurs missions. À ce titre, le président du Conseil de la jeunesse, n'a pas manqué lors de la réunion dédiée à l'élaboration du règlement intérieur de préciser que «Le Conseil mène une véritable course contre la montre pour que son règlement intérieur, soit prêt avant la prochaine rentrée sociale. ``Une urgence qui traduit sans ambiguïté, le poids et la responsabilité du rôle qui incombe à cette institution dans la reconstruction du pays. L'objectif étant de canaliser cette force et cette énergie dans l'émergence d'une société essentiellement orientée vers l'édification d'une démocratie effective. C'est dans ces termes que M. Hidaoui a précisé que «le Conseil doit être à la hauteur des grandes ambitions de la jeunesse en s'acquittant du rôle qui lui est dévolu. L'Etat a passé le flambeau aux jeunes, à travers ce conseil, pour qu'ils contribuent à la construction du présent et de l'avenir. Les jeunes doivent saisir cette opportunité ``.Il faut dire cependant, que la mise en place de ces nouveaux mécanismes de gouvernance, intervient dans une conjoncture particulière, où le travail sur le terrain, vise à travers l'émergence de nouvelles pratiques, l'efficience dans le traitement des grands dossiers de l'heure. Il y'a lieu de convenir que les deux institutions, en l'occurrence, le Conseil supérieur de la jeunesse et l'Observatoire national de la société civile, ne peuvent être dissociables. Leurs actions ne peuvent être que communes. C'est dans cette optique que leurs missions s'articulent autour de l'impératif de faire de la prochaine rentrée sociale, le déclic libérateur pour la nouvelle Algérie. Une tâche qui demeure étroitement tributaire de la capacité de ces deux organismes à participer à la prise en charge des préoccupations et les maux de la société. Etant la représentation profonde du peuple, leurs actions autant que leur encadrement devraient exprimer la volonté des citoyens. L'objectif étant d'apporter des propositions de solutions aux grands problèmes tels que l'emploi, le chômage, l'injustice, et l'éducation, pour ne citer que ceux-là. C'est précisément à ce niveau que la jeunesse, autant que la société civile passent au-devant de la scène, notamment pour cette rentrée, pour valoriser les étapes cruciales traversées ces deux dernières années. Le renouvellement des institutions, le parachèvement du processus électoral, et le déverrouillage économique, devraient trouver dans les actions de ces nouvelles institutions, l'efficacité et la teneur nécessaires à leur pérennité. Il s'agit d'aboutir à une complémentarité entre les actions et les décisions de l'Etat, et les actions de ces organismes, en vue de traduire sur le terrain, les effets d'un équilibre hautement nécessaire pour l'unité du pays. Autant dire que pour ces deux institutions, la prochaine rentrée sociale se présente comme une réelle épreuve. Un test qui aura le mérite de révéler la motivation, mais aussi l'aptitude de ces institutions à jouer leurs roles.