L'année politique a été jalonnée de mesures fortes et de décisions courageuses entamées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L'initiative de «la main tendue» et du rassemblement national, le dialogue et la concertation la plus large avec la classe politique et la dynamique de la société civile sont autant de décisions qui renseignent sur la volonté politique sincère qui anime les choix du président de la République. L'approche de Tebboune s'inspire des grands choix qui ont caractérisé les étapes cruciales qui ont acté l'histoire politique du pays dans ces grands rendez-vous. L'initiative de «la main tendue» et du rassemblement national, est une démarche qui démontre de la disponibilité du président de la République de travailler avec l'ensemble du spectre politique pour endiguer les poches de malentendus et des crises qui se sont accumulées depuis l'émergence de l'élan populaire du 22 février 2019 et le «lègue» amer du pouvoir précédent et ses prolongements qui gardent leurs survivances jusqu'à maintenant. La conviction du président Tebboune se fait manifester autour de la lancinante question du rassemblement patriotique pour prémunir le pays et de l'immuniser des menaces et des risques qui s'affichent d'une manière frontale au niveau de nos frontières. C'est à partir de cette initiative que le déclic s'est déclenché et que la mobilisation de la classe politique et les forces vives de la patrie s'est cristallisée concrètement via des rencontres et des concertations pour asseoir les véritables jalons d'une conférence nationale qui réunira l'ensemble des forces politiques et de la dynamique de la société civile. Le front interne est une idée du président Tebboune qui commence à se matérialiser sur le terrain au vu de ce qui se trame dans le monde en général et dans la région de l'Afrique du Nord en particulier. Ce rassemblement autour de l'Etat national et l'Armée nationale populaire (ANP) gagne de plus en plus en adhésion et de l'unanimité au sein de la société qui mesure le risque qui pèse sur le pays et de sa souveraineté à l'aune des tentatives interventionnistes et les velléités de reconquête néocoloniale et la course effrénée pour le repartage des zones d'influence. Le président Tebboune a su gérer une période des plus sensibles et délicates dans l'histoire du pays en assumant la lourde tâche qui consiste à parachever l'édifice institutionnel. C'est dans le contexte politique et économique et social que traverse l'Algérie actuellement que le président de la République a honoré ses engagements quant au déroulement du processus électoral et l'installation de la Cour constitutionnelle, l'observatoire de la société civile et le Haut Conseil de la jeunesse. Cet engagement visant la consécration de l'Etat de droit et de la justice sociale, a amené le président de la République à rencontrer les personnalités nationales, les partis politiques et les organisations patronales et syndicales et de la société civile, dans le but d'échanger les points de vue sur les voies et moyens à même de permettre à l'ensemble, Etat et classe politique à s'entendre sur une initiative commune qui consacrera l'issue politique sur la base d'un consensus qui mettra fin aux tergiversations qui ont caractérisé la scène politique nationale et s'orienter vers les grands défis et challenges qui interpellent le pays. L'année politique a été ponctuée par des mesures d'apaisement comme signe de bonne volonté du président Tebboune dans la perspective d'asseoir de nouveaux mécanismes qui auront le rôle déterminant dans le lancement des défis de la nouvelle Algérie. L'amnistie que vient le président Tebboune d'enclencher ne serait-ce qu'au plan de principe et qui sera débattue au niveau de l'Exécutif et dès la rentrée parlementaire prochaine, montre on ne peut plus clair que Tebboune veut sérieusement aller de l'avant pour assainir le climat politique national et préparer l'Algérie vers d'autres rendez-vous à la hauteur de son rôle et de son statut au niveau régional en sa qualité d'Etat pivot. L'Algérie arrive tant bien que mal à dépasser ses clivages et mettre en oeuvre une nouvelle dynamique de reconstruction nationale sur des bases qui n'obéissent pas à des préalables politiciens ou à des fins bassement viles. La paix civile et la stabilité et la cohésion sociale sont les premières préoccupations du président de la République. C'est un rôle qui exige la conjugaison des efforts de toutes les forces vives de la patrie pour réussir cette volonté politique et l'objectif qui consiste à faire du front interne et du rassemblement patriotique le fer de lance de la nouvelle Algérie.