Le feuilleton du club hamraoui n'est pas près de se terminer de sitôt au vu d'une timide reprise des entraînements. Le boycott de plusieurs joueurs et cette chape de plomb qui n'échappe pas à l'oeil vigilant des nombreux fidèles du club. En effet, pour cette entrée en matière, les sociétaires d'El Hamri ne se sont point bousculés au portillon du stade des Castors. Seuls six joueurs et non des moindres ont répondu à l'appel du nouveau technico qu'est Mechri Abdellah (en fait un revenant!), Boukessassa, Berradja, Serradj, Benkrama, Medahi et Belabbès faisaient office de parents pauvres pour cette entrée en matière pas du tout convaincante. Pour le moment, une énigme subsiste : les trois nouveaux signataires, en l'occurrence Louadj (ex-Khroub), Berbeche (ex-USC) et Mézaïr (ex-ESS), eux aussi, étaient aux abonnés absents, laissant perplexe la smala hamraouie qui ne sait pas à «quel joueur» se vouer. La protesta semble gagner du terrain à la vue de cette reprise qui s'est déroulée sous le signe de la suspicion, quand on sait aussi que les Acimi, Moumen, Bouhedda, Rekab, Harrat, Daoud Bouabdallah et Daoud Sofiane n'ont pas encore perçu leur dû et ce, à l'heure actuelle. Moumen, Daoud Bouabdallah et Sofiane sont sur le gril et veulent changer d'air si leurs problèmes ne seront pas résolus dans les prochains jours. Le MCO est mal parti pour reprendre le chemin menant à la compétition et est loin des voeux pieux de Djebbari après la fin de saison où il a promis un enrôlement des plus hétéroclites pour jouer la carte du titre. Une grande désillusion pour les supporters du club qui y voient un mauvais présage, eux qui ont été échaudés durant deux exercices successifs, qui ont vu le Mouloudia frôler de peu le purgatoire. Même l'opposition commence à fourbir ses armes et semble décidée à aller de l'avant afin de mettre l'actuel président au pilori. Bref, l'été risque d'être chaud pour un club qui était coté parmi les plus performants d'Algérie, il n'y pas si longtemps de cela. Pour le moment, le MCO effectuera un mini-stage à partir de la semaine prochaine au complexe d'El Mouahidine (banlieue d'Es Sénia) avant de partir, le 15 juillet, en Tunisie pour un autre stage bloqué de 21 jours et ce, plus particulièrement à Bordj Sedria. Pour le moment, le Mouloudia d'Oran navigue dans les eaux sombres de la turpitude et semble s'empêtrer dans des situations rocambolesques tant que la révolte de nombreux joueurs subsiste. Espérons qu'une solution fiable sera trouvée le plus tôt possible car il y va de la survie d'El Hamri qui n'est pas encore sorti de l'auberge. Un Mouloudia en cache-t-il un autre? Telles sont les supputations de la famille hamraouie qui ne croit guère à la renaissance de leur team favori, à moins que...