Les élus contestataires parlent de dysfonctionnement de l'exécutif. Tizi Ouzou rencontre une fois de plus des dissensions entre les élus. Une réunion extraordinaire de l'assemblée est prévue pour ce 15 juillet et tout le monde espère voir les élus revenir à meilleure composition et ce, pour le plus grand bien de la commune phare de la wilaya. La commune de Tizi Ouzou, la vitrine de la wilaya, a une gestion qui s'avère quelque peu compliquée avec des problèmes de toutes sortes. Encore une fois, l'APC de cette ville semble être traversée par des courants contraires. Ainsi, un groupe de 13 élus sur les 23 que compte l'assemblée vient de rendre publique une déclaration demandant la convocation en toute urgence d'une assemblée extraordinaire avec pour ordre du jour le dysfonctionnement de l'exécutif communal. Selon ces élus contestataires, «au tiers de son mandat, l'assemblée n'a jamais tenu la moindre réunion de travail». Comme les contestataires notent «des dissensions au sujet de chevauchements de prérogatives relevées, notamment, par le 1er vice-président chargé du social, dans une lettre adressée à l'ensemble des élus». Les élus parlent également des commissions de réforme de matériel et de constitution du sommier de consistance de la commune, commission installée sur insistance du vice-président en charge de l'administration et des finances et laquelle commission n'arrive toujours pas à «démarrer». Entre autres problèmes soulevés par ces treize élus, on peut noter le marché de véhicules et celui à bestiaux dont l'adjudicateur aurait été autorisé à entrer en exploitation sur un simple écrit, la mutation du chef de service social jugée arbitraire car sans le moindre grief signifié à l'intéressé, tout cela fait que les élus contestataires demandent et en urgence «la tenue d'une assemblée extraordinaire» aux fins, disent-ils, «de procéder à l'examen des dysfonctionnements de l'exécutif communal». Contacté, le président de l'APC de Tizi Ouzou accueille la chose de façon très sereine et affirme que «la séance demandée se tiendra le 15 de ce mois et on attend de pied ferme ces élus afin qu'ils démontrent si possible leurs accusations. Il faut bien qu'ils démontrent ces dysfonctionnements, ne serait-ce que pour essayer, si cela est prouvé, d'apporter des solutions idoines. Je regrette juste de souligner qu'en fait, l'APC travaille avec quatre à cinq élus, les autres donnant cette regrettable impression de ne pas vouloir ou pouvoir travailler. L'APC a besoin de tous ses élus et ce n'est pas le travail qui manque. Aussi, je fais appel à tous pour les inviter à se retrousser les manches dans le seul objectif qui vaille: l'intérêt de la commune».